lundi 13 janvier 2020

Mafate lontan

Rando hors normes aujourd'hui.
Objectif : emprunter deux sentiers qui ne sont plus parcourus depuis des dizaines d'années (surtout le second !).
Aller puiser au fond de soi toutes ses ressources en matière d'orientation et d'observation, d'agilité et d'équilibre...

Il faut absolument télécharger la trace sur randopitons et avoir le descriptif sous la main. "Le plateau Bémale par le sentier de la Sale"

Je me gare au niveau du sentier Scout puis descends jusqu'à Augustave ; Salazie est bien vert !!


Quelques minutes de route pour réveiller la machine...


L'entrée dans Mafate !


Je suis trempée au bout de 20 mètres à cause des feuilles gorgées d'eau...



Descente tranquille car c'est plutôt glissant



À cet endroit, prendre sur la gauche


Quelques mètres tout droit jusqu'à la ravine


Traverser tout droit (attention, trous d'eau sous les longozes), marcher sur les tiges et feuilles et obliquer directement à droite


Prendre un peu de hauteur (photo vue de dos)


À partir de là on voit mieux le sentier car ce sont seulement les larges feuilles qui le masquent mais au sol la trace est bien nette



Ce ne sont pas des racines, mais bien les vestiges d'une échelle, avec des clous tordus...


On prend vite de la hauteur


Montée parfois légère...


Parfois beaucoup plus raide, dans les épingles à cheveu comme ici, sur la droite (si si !)! Contente de le faire en montée...



La nature à l'état brut


Allez encore un petit effort !


Jolies vues inhabituelles




Il suffirait d'un bon débroussaillage officiel...


Rester vigilant quand même



La végétation commence à changer, il n'y a plus de longoses mais des branles, des goyaviers







Petite pause grignotage juste avant de retomber sur le Scout.


C'est plat, on arrive au niveau du Scout


Le croisement est au niveau de l'oratoire, les panneaux d'interdiction ont disparu...


On dirait qu'il a plu !!



Vue dégagée jusqu'au Port tout là-bas...






De gauche à droite : la crête d'Aurère, l'îlet d'Aurère à ses pieds, et le plateau Bémale, but de la mission du jour.


Emportée par mon élan et ma joie d'être là, j'en oublierais presque de regarder la trace pour savoir où tourner... mais ouf, mon 6e sens me fait m'arrêter et vérifier à une vingtaine de mètres. L'endroit est assez facile à voir finalement.


Il faut remonter la ravine sur 20 mètres et tourner à gauche au niveau d'un grand tronc blanc vertical, on voit tout de suite la sente.


À partir d'ici j'ai tourné en rond pendant un bon quart d'heure car je ne voyais plus par où passer (mon 6e sens s'étant mis soudain à faire grève !). Ce qui ressemblait à une sente était très végétalisé, tout droit cela donnait dans une mini barre rocheuse, sur le côté c'était infranchissable... Monter, descendre, monter à 4 pattes, descendre sur les fesses, épuisant !


Finalement c'était plus sur la gauche, après un peu d'escalade en vérifiant bien les branches avant de m'accrocher, je retombe sur une trace très raide mais mieux marquée. Hourra !


S'ensuivent plusieurs minutes de franche montée, passage de crête et de ravine jusqu'à un genre de replat bien dégagé.


Il faut continuer par là...


Ou bien par là ? Prendre son temps, essayer une direction et si on ne voit plus rien au bout de 5 mètres, faire demi-tour et repartir du même point.


La trace se devine au sol, c'est là qu'il faut regarder car à 1 m de haut déjà c'est le fouillis vert.


Nouveau petit point de vue



La sente commence à descendre maintenant et c'est de plus en plus touffu. Les fougères s'accrochent à mes cheveux, les branches à mon sac ou au tuyau de ma poche à eau... il faut lutter constamment !


La murette témoigne d'une activité humaine il y a plusieurs dizaines d'années... Il fallait être motivé pour vivre ici !


Petit passage de vigne marronne dégagé par un précédent randopitoneur, merci à lui, il faut juste faire un petit contournement par la droite (bien repérer le site car au retour j'ai eu 5 minutes d'hésitation et plusieurs tentatives avant de retomber là où il fallait).


On attaque le dernier tronçon, le moins évident. La trace permet de garder la direction globale, et les yeux feront le reste. On est pratiquement toujours courbé, bras en avant pour se protéger des branches et les écarter. Sans oublier les obstacles à enjamber... C'est sport !


Le sentier débouche enfin sur une clairière, mais celle-ci s'est transformée en mare tellement il a plu ces derniers temps !


Je tente un contournement mais il faut se rendre à l'évidence, je n'irai pas plus loin. Pas grave, il est l'heure de manger, pique-nique hors du temps loin de tout. Mais n'oublions pas le retour, il faut rester concentré !


Retour identique à l'aller à part le moment de doute vers la vigne marronne, la descente abrupte se fait bien souvent accroupie ou sur les fesses, ou en descente façon échelle (face à la montagne et non au vide), et tout se passe bien. Heureusement qu'il ne pleuvait pas quand même...


C'est ce tronc qui indique l'arrivée dans la dernière ravine, à 20 m du Scout.


Je n'ai plus que de la montée maintenant, jusqu'au parking... Vue sur le Bronchard

 
Des averses sont prévues en début d'après-midi, vais-je y échapper ?



Sur le chemin je dois faire la maintenance d'une de mes géocaches, je m'approche du site.



Elle est près du gros rocher, pour que les géocacheurs puissent admirer la vue... un peu bouchée maintenant.



Mais on voit encore un peu !


Dernière pause puis je repars, il commence à pleuvouiller...


Une nouvelle main courante a été placée.


Je n'aurai pas croisé beaucoup de monde aujourd'hui.


La pluie attendra que j'arrive à la voiture pour se faire plus forte. Merci la Nature !


3 commentaires:

  1. absente dommage LOL tu peux m envoyer la trace ?RIRIPAT LOL

    RépondreSupprimer
  2. absente dommage LOL tu peux m envoyer la trace ?RIRIPAT LOL ou on peut y retouner

    RépondreSupprimer
  3. Oups j avais pas vue la trace sur rando piton RIRIPAT

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.