dimanche 21 mars 2021

Canalisations des Fleurs Jaunes

 On est loin des 15 km presque plats de la canalisation des Orangers... Ici, pas de vraie trace, une végétation dense, de la boue, un impressionnant rempart à gravir presque verticalement, puis une ravine à remonter comme on peut...

Tout commence tranquillement au Bélier, à Salazie. Sentier fraîchement nettoyé, soleil... que demander de plus ?



Première fois que je vois de l'eau dans cette ravine...









On quitte le large sentier pour un qui n'en est pas vraiment un. On le voit tout de suite !




C'est plutôt facile à suivre...



On va remonter tout droit dans cette "colline"...


Moment d'hésitation lorsqu'il faut franchir ces 10 mètres fraîchements éboulés... Mon intrépide acolyte me montre la voie !



Allez courage c'est parti pour l'effort vertical !! D'ailleurs, c'est par où ??


Progression à genoux, très penchée en avant pour ne pas être entraînée par le sac à dos... on s'agrippe à tout ce qu'on trouve, et on ne trouve pas toujours quelque chose !


Heureusement qu'on a les vues :o)





Piton d'Anchaing et piton Lélesse réunis !!



Après encore un bon moment à se faufiler, s'extirper de la boue, enjamber la canalisation glimounante, souffler comme un bœuf, on arrive, trempées, exténuées mais heureuses, au bord de la rivière.

Oups il ne faut pas louper la marche ici, la chute est vertigineuse...


On a prévu les chaussures d'eau mais on se dit qu'on peut tenter sur les côtés, pour voir...

Au début c'est vraiment facile ! De gros rochers, on passe d'un côté ou de l'autre.


Des traces de vie humaine et canine !! On essaie de les suivre.



On essaie de contourner, la végétation forme un treillis très souple, on peut tomber, on est comme sur un trampoline.... par contre pour en ressortir 😂


On tâtonne un peu pour essayer de couper les lacets, mais ce n'est pas toujours plus facile ; branches vermoulues ; mousses détrempées ; racines ; roches glissantes ; monter et descendre ; du crapahutage en bonne et due forme.



Il ne manque qu'un peu de soleil !

On va devoir continuer encore quelques centaines de mètres dans le brouillard. Qui est vite remplacé par une farine puis une petite pluie...


Nous retombons enfin sur le GR !! La pluie s'intensifie ; on mange un bout et on poursuit. Tant pis pour le détour vers Grand Sable, on n'a qu'une envie, retrouver la voiture !


Pluie sans interruption jusqu'à la voiture ; au retour on s'arrête pour le coup d'œil à la Cascade Blanche, en pleine forme !





le Morne Langevin depuis Grand Coude

 Réouverture du sentier Grand Coude => Morne Langevin. Magnifique malgré les centaines et les centaines de marches !


































































VICTOIRE !!!