Je retrouve Ariane pour une boucle vers le Maïdo, dont une bonne partie en hors sentier total, la remontée de la ravine St Gilles.
Début à la piste des 1 800 sud sous un beau soleil qui compense à peine les 11 °C... mais on ne va pas se plaindre de cette fraîcheur inespérée par les temps qui courent !
Les pompiers sont venus faucher et élargir la piste en vue d'éventuelles interventions... le coin est si sec.
C'est par là, en face de ces deux arbres !
Il paraît qu'il y a une trace, quelques cairns. On ne voit rien mais on continue quand même !
Alors parfois il nous semble voir vaguement un faux genre de trace...
Mais généralement cela ne dure qu'une dizaine de mètres. Les bosquets forment des barrières qui semblent infranchissables, mais comme la trace GPS dit "tout droit" ben... on va tout droit !
Une idée des parties plus complexes (on devine Ariane au milieu...) ; heureusement cela ne dure pas plus longtemps que les parties dégagées et on fait la montée avec cette alternance "facile - trace visible" et "moins facile - végétation dense".
Seulement au début, quelques mètres de fougères en travers.
On trouve deux rubalises, puis plus rien. Ne pas compter dessus.
Après chaque portion de branches calcinées et de bosquets touffus, puis une petite montée, on se retrouve sur des faux-plats très dégagés.
Quelques vues avec la côte et le lagon tout en bas...
Une idée de la progression. Je suis en short et je me fais griffer aux jambes... je finirai par remettre les jambes du pantashort.
Une nouvelle partie à l'aveuglette. Ce qui est sûr, c'est qu'on doit monter tout droit et qu'on a la ravine sur notre gauche donc peu de risque de faire fausse route.
L'air de rien, la montée est importante et avec le soleil de face, on a déjà oublié les 11° depuis longtemps !
J'hallucine quand je tombe sur cette marque ! Il y a donc bien eu un sentier, et balisé en plus ! On ne verra qu'une seule autre balise, donc ne pas compter dessus non plus !
Des parapentistes passent au-dessus de nous.
Cette zone avait fortement souffert de l'incendie de 2010.
Mais la végétation reprend, et on remarque pas mal de tamarins des hauts, des fleurs jaunes, en plus des habituelles pestes, qui recolonisent le coin.
Les nuages se sont bien formés plus bas, j'espère qu'ils ne vont pas nous rattraper tant qu'on est hors sentier, même si on a la trace.
Parfois il faut se contorsionner, se plier en deux, s'accroupir ou tenter un contournement car on ne passe pas !
Ici, le chemin abandonné semble réapparaître.
Pour finir aussi abruptement qu'il avait commencé.
Une ambiance particulière se dégage au milieu de ces arbres morts.
Après une petite pause pour grignoter et nettoyer quelques griffures plus profondes, nous finissons par apercevoir un genre de cassé, signe que nous allons bientôt devoir traverser la ravine pour ne pas se retrouver à son pied.
Sur ces dalles, c'est trop facile !
Franchissement de la ravine sans difficulté
Il nous reste moins de 500 m pour retomber sur des circuits plus officiels.
Je me retourne, super, les nuages sont toujours loin.
La trace nous ferait passer en hauteur dans la végétation mais on opte pour rester plus à gauche, c'est plat et ça passe facilement.
On vise ces deux petites bosses, il faudra les contourner par la gauche et on arrivera sur le sentier de la Glacière.
Vite vite.... c'est par là...
On arrive au bord et....
Mafaaaaate !
Yes we did ! On est pleines de traces de charbon sur les jambes, les bras, le t-shirt et la figure...
Je me suis offert quelques belles balafres, je n'ai rien senti mais le résultat est là !! Heureusement, je ne mets jamais de jupes 😃
On se pose là pour la vue et manger un bout... quel silence ! Quelle vue !
Maintenant, on descend le long du bord du rempart.
On est vraiment chanceuses avec la météo !
Parking du Maïdo en vue
Le temps d'arriver au belvédère, on se fait rattraper par les nuages.
Le zef est très frais... on continue la descente jusqu'au petit café près du parking.
De là, on emprunte un autre petit sentier abandonné, bien visible avec ses traces blanches mais rendu très piquant par endroits avec tous les genêts qui ont trop poussé !
Dernier petit bout de forêt.
Et retour sur la piste empruntée le matin.
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