lundi 27 juillet 2020

La forêt de Notre Dame de la Paix

Même si les prévisions parlent d'une journée à tendance maussade, direction Notre-Dame de la Paix, un écart de la Plaine des Cafres. On profitera de la forêt, éventuellement des points de vue, on sera au frais/froid mais pas trop (alt. 1700 m environ), on fera demi-tour en fonction de la météo... bref aujourd'hui on va le prendre cool !

On commence par le petit sentier botanique. Un panneau donne quelques explications sur le site.



Il faut d'abord aller tout droit, jusqu'au belvédère. On a la vue, mais les nuages bas donnent une teinte grisâtre au relief, dommage ! On voit quand même bien la longue descente du Nez-de-Boeuf jusqu'à Roche Plate en bas.


Puis l'éboulis de Mahavel (qui a eu lieu en 1965), le morne Langevin et le plateau de Grand Coude.


Ça aurait pu être pire, le volcan est complètement dans les nuages...


Un récit de l'histoire de cet éboulis est raconté ici.




Juste à côté du belvédère commence la miniboucle. Il n'y a plus qu'à flâner en lisant les panneaux qui ont échappé aux affres du temps... et ils ne sont pas nombreux.



Le silence est total, si ce n'est quelques minuscules tec-tecs...




















La boucle terminée, nous retournons au belvédère car le temps s'éclaircit !! Et effectivement, c'est mieux !


On commence même à avoir un peu chaud...





Zoom sur Roche Plate, 1 000 mètres en contrebas !


La pente a l'air douce depuis le Nez-de-Boeuf (la petite pointe à gauche), à l'exception de la petite partie dans le rempart, mais détrompez-vous : il y a 1 350 m de dénivelé négatif... Faisable à la journée mais pour en profiter, une nuit dans un gîte s'impose ! Ou alors, venir par le fond de la rivière même si c'est beaucoup moins attrayant.


Nous marchons un petit quart d'heure sur la départementale, très peu passante.


Puis bifurquons sur la piste forestière fermée aux véhicules.





C'est un vrai bol de fraîcheur et de chlorophylle !


Et surtout, le début de la saison des arums qui donnent un cachet très classe à toutes les photos...




La progression est très aisée, à part quelques passages un peu glissants qui peuvent surprendre.




Nous arrivons à une clairière, la partie haute du "camp Mussard".


En me retournant, je découvre le Grand Bénare !



Enfilade d'arums pointant vers le piton des Neiges et son enveloppement de petits nuages !


Je poursuis vite fait un peu plus loin mais non, pas de bord de rempart et pas de vue particulière, si ce n'est une brume qui monte.


Retour à la clairière, le soleil nous réchauffe, on fait une mini-pause grignotage.


De nombreuses abeilles s'activent, il y a beaucoup de ruches dans les parages.


Nous continuons cette promenade bucolique. Nous sommes seuls, à part deux coureurs que nous croisons.


Petite vue sur le Tampon, la côte sud-ouest et les nuages qui semblent rester bloqués là-bas !


Le Grand Bénare est toujours là, mais le piton des Neiges a disparu dans l'envahissement nuageux qui monte de l'Est... Nous semblons néanmoins chanceux ici, pourvu que ça dure...


Le paradis des arums ici !


Le "sentier" est toujours aussi large, légèrement en pente, ombragé, un régal.


Le clou du spectacle c'est "la mare". Le chant cristallin d'une minicascade, les arums, le reflet des fanjans dans l'eau claire... endroit propice à une sieste, un pique-nique !


Par curiosité nous poursuivons un peu le sentier qui permet de redescendre sur Petite-Île (jusqu'à St Joseph en 3 heures). On change carrément d'ambiance !


Il y a énormément de boue. Les pas japonais et autres rondins permettent parfois d'éviter les plus grosses flaques.


Au bout de 15 minutes nous faisons demi-tour, il est midi, on a faim...


Après le pique-nique, petit crochet sur la variante qui redescend jusqu'à Petite-île mais par les pâturages cette fois, car ce côté offre des vues saisissantes...




On voit à l'œil nu la nuée blanche avancer de droite à gauche.




Il ne nous reste qu'à refaire le trajet à l'envers. Il fait encore plus beau cet après-midi !! On enlève toutes les polaires et on a presque chaud (même si le fond de l'air est très frais).


En cherchant un peu, on trouve quelques trouées permettant de voir derrière la végétation. Le Morne Langevin toujours au soleil, Grand-Coude et le volcan toujours sous les nuages...




Une douzaine de kilomètres très faciles, un excellent moment paisible, on comprend mieux le nom de ND de la Paix 😀

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