Trésor caché de la Réunion

Cette île a plus d'un tour dans son sac... à chaque détour de chemin, on s'émerveille !

Avant de partir chasser le goyavier sauvage (à défaut de galinette cendrée !), je vais faire une petite reco d'un circuit de 7 km environ.

Le départ, malgré la trace GPS, n'est pas évident à trouver et finalement, je suis la route forestière qui longe la ravine à quelques dizaines de mètres, puis un escalier en goyavier sur la droite me permet de me rapprocher du circuit initial.

Agréable sous-bois et sentier parfaitement entretenu !

Un petit moment d'hésitation...

Non, c'est bien cela !

Quelques stigmates de la dernière tempête...

Super mignon, super désert, super calme !

Mais je pense que ce coin champêtre doit être connu des familles du coin...

Il y a quelques tables de pique-nique.

Et des kiosques.

Cette fois j'ai retrouvé la trace, au centimètre près !

Je continue sur cette large allée, mais ce n'est pas par là !

Demi-tour et il faut tourner là.

Nouvelle immersion en forêt.

Beaucoup d'escaliers en rondins, ça déroule sous mes pas...

C'est vraiment très bien entretenu !!

Et puis soudain, on surgit hors de la végétation...

Ici c'est surtout le royaume des fougères !

Le sentier descend encore et encore...

Vue imprenable sur l'océan

 

Les nuages arrivent et repartent aussi vite, tant mieux !

Pas facile à choper en vol... un papangue mâle (ventre blanc).

Le sentier serpente si bien qu'on a la vue dans toutes les directions...

On finit par franchir la petite ravine où coule de l'eau.

Petit passage un peu envahi juste après...

Mais cela ne dure pas longtemps.
Puis il faut un peu d'attention pour repérer le sentier qui remonte (de l'autre côté on rejoint le sentier des Anglais mais je ne fais pas ce petit crochet aujourd'hui). Il y a une rubalise, et la trace GPS est ok.

On atteint rapidement une première partie colorée, "clou" de la visite...
Un petit Chamarel (terre des 7 couleurs à l'île Maurice), version Réunionnaise.

Pourquoi ici, l'érosion a mis à nu ce sol particulier où plus rien ne veut repousser...?

Le sentier longe ce genre de ravine qui n'a pas dû être épargnée par les dernières pluies ; un vrai toboggan !

Dommage que certains viennent y faire du cross...

Il fait assez chaud finalement et le sentier remonte tout droit. Là-bas, une grande maison sans voisin et avec vue...

On voit au loin l'autre partie érodée qu'il faut aller découvrir.

Ne pas aller tout droit mais prendre à droite sous le pylône !

Ici se trouve la plus grande zone érodée.

 

Il faut descendre en longeant les profonds sillons.

Des rochers dans leur microscopique descente vers la mer... mais ils ont le temps...

Et toujours cette vue sur l'océan...

La visite est terminée ; demi-tour sur ce sol granuleux mais relativement compact...

Éviter les parties trop pentues, au risque de glisser.

En moins de temps qu'il ne faut pour s'en rendre compte, on a retrouvé la forêt et sa fraîcheur !

Le sentier bordé de pieds de goyaviers (mais sans goyaviers... étrange) continue tout droit, il faut délaisser les diverses ramifications que l'on rencontre.

Quel changement radical encore une fois !

Au niveau de la ravine je décide de traverser près de ce vestige de pont en pierres.

 Je reconnais cette branche pour l'avoir remarquée à l'aller ; signe que je finis la boucle et suis presque arrivée à la fin de cette découverte.

Jolie rencontre dans la forêt