Creux et crêtes

L'inter-saison est bien installée ; quel régal ! Il fait beau tous les jours, on dort bien, il fait bon, voire chaud la journée...
Pour les sorties, cette semaine fut au top : mardi, beau temps entre la Redoute et la fenêtre ; jeudi, super beau temps pour ramener près de 20 kilos de goyaviers (et ouaip, je ne fais pas les choses à moitié !) et ce samedi (demain j'ai Self Défense féminine), encore un temps superbe dans les hauts de Dos d'Âne.

Je suis sur le petit parking-terminus à 8 heures ; les ombres sont encore longues...

15 minutes pour m'échauffer et arriver au kiosque du Cap Noir. THE vue !!

La lumière blanche et rasante enlève un peu de relief quand même ; ce sera mieux cet après-midi !

On voit bien le sentier qui monte sur cette arête... à tenter quand ils auront rouvert la piste 4x4 !

L'ascension au sommet s'apparente plus à de la varappe et de l'escalade mais ce n'est pas bien grave si je ne fais pas tout... un bout me suffirait déjà.

En attendant ce jour, je reste plus classique ; j'en profite pour dégoter une géocache, puis poursuis tranquillement, passe les échelles... regardez bien en bas de la photo !

Tous les sommets bien dégagés !

J'arrive à la fameuse roche Verre Bouteille, on voit de nouveau côté Dos d'Âne.

Il y a une autre géocache à trouver, ce que je fais sans problème. Et je me dis que je devrais maintenant commencer à trouver des endroits pour en cacher moi aussi !

Je prends donc la direction de la Roche écrite ; le sentier des crêtes, que l'on pourrait aussi appeler "les montagnes russes"...

Je laisse derrière moi la ville et plus bas, la côte...

La super vue qui va m'accompagner un bon moment !

En zoomant on voit même la canalisation des Orangers

Une bonne première montée, décidément je n'ai pas la grande forme, ça me brûle tout de suite dans les mollets et les cuisses... heureusement un petit passage tout plat vient me remotiver...

Premier croisement, c'est toujours tout droit.

à partir d'ici, je commence à compter les montées et les descentes ; après 25, je ne compte plus...

Les deux crêtes parallèles (d'Aurère et de la Marianne) ne sont plus de face, mais de côté maintenant. Preuve que j'avance quand même alors que j'ai l'impression de me traîner !

Un jour, avec Pat on a fait toute l'ascension jusqu'à la Roche écrite là-bas, et retour dans la journée ; je ne pense pas avoir jamais envie de la refaire... surtout parce que maintenant je sais à quoi m'attendre !

La cache n°1 pourrait être dans le coin...

Zoom sur le lieu dit "Deux Bras", rencontre des deux rivières.

Le premier kiosque de tout à l'heure

Gros ensoleillement sur le point de vue du Maïdo, la descente de la brèche et l'îlet Roche plate, toujours impressionnant de voir ce dénivelé de loin...

Sur ce sentier (une partie du GR R2 qui traverse l'île), on traverse une foret de toute beauté et une grande diversité de plantes. Ici c'est le coin aux fougères arborescentes.

Ce n'est pourtant pas leur endroit de prédilection, mais elles se plaisent ici.

Lui, il est vraiment dans son milieu, le tamarin blanc des hauts. Immense tronc qui a souffert de vents cycloniques mais qui repart toujours...

Attention, ce n'est pas une géocache ! Nous sommes dans l'habitat du tuit-tuit, menacé par les rats et les chats harets ; alors une grosse campagne de dératisation est organisée par la Seor.

Un tronc étrange qui pourrait bien se prêter à la dissimulation d'une petite boîte... si la place n'est pas déjà prise par un raticide.

Voilà le deuxième croisement. Avant de continuer, je veux faire un petit détour par le sentier de l'îlet à Guillaume.

C'est un sentier beaucoup moins fréquenté, tellement plus sauvage...

Une petite vue plus dégagée sur le rempart d'en face, ce coin s'appelle l'Entonnoir, c'est là que se forme la Rivière St Denis.

Besoin d'un petit débroussaillage...

Je voulais aller jusqu'au point de vue sur la rivière mais déjà beaucoup de nuages...

Je ne verrai pas plus...

Je n'ai qu'à remonter les quelques centaines de mètres descendus puis continuer plein Nord.
J'arrive à un autre endroit étonnant, une forêt de bambous calumets !

Aussi appelé Bambou de la Réunion, c'est le seul endémique de l'île.

Cette partie de la forêt est ma préférée ; d'énormes troncs jonchent le sol ; tout prend une autre dimension...

Je ne l'avais pas vraiment remarqué les dernières fois, mais voilà une mini-plaine des Tamarins comme celle au-dessus de la Nouvelle à Mafate...

A peu de choses près...

Pour en savoir plus sur le système racinaire d'un tamarin...

Il y a de vieux troncs dans tous les sens

Le chemin longe maintenant une ravine

C'est là que je tourne !

Un dernier raidillon qui m'achève, et enfin je vais pouvoir pique-niquer avec une vue inhabituelle sur Mafate :o)

Toujours beau sur la Roche écrite et le Cimendef...

Mais ça s'ennuage petit à petit...

Je profite à fond, je suis seule... c'est reposant... par contre, dès que le soleil est voilé, il fait frais, je dois sortir la softshell.

En une demi-heure, c'est beaucoup moins bien ! Timing parfait une fois de plus ; je remballe et c'est parti pour la descente, sans oublier les 25 buttes à gravir...

Dans l'autre sens, on voit d'autres choses...

La brume rajoute un peu à l'ambiance mystérieuse...

Les tubes creux des bambous qu'on trouve au sol me donnent une idée pour "habiller" une des géocaches...

Après une série de grimpettes et descentes, je retrouve les vues sur Mafate au soleil de l'après-midi...

J'ai recompté mes 25 buttes ; ça devient longuet ! Mais voilà que le sentier descend tranquillement, de quoi soulager les cuisses. Marre des escaliers !

Allez, dans 20 minutes je suis à la voiture !

On m'aurait donc menti, à l'insu de mon plein gré ? Ça monte encore ???

Une cascade qui va alimenter le Bras Ste Suzanne

Ce qui est sûr, c'est que je vais bientôt revenir... il faut bien que je cache mes boîtes, maintenant que j'ai trouvé les emplacements !
Mais avec de tels paysages, ce n'est pas une punition