Cela faisait un moment que je guettais la réouverture de la route, et le dramatique épisode "Fakir" a bien failli tout faire tomber à l'eau.
De l'eau, on voit qu'il en est beaucoup tombé ces dernières semaines... Il n'y a qu'à voir les saignées dans les remparts :
mais la route est propre, refaite, nettoyée, balayée, astiquée. Parfois on voit des arbres en position précaire et on se dit qu'il ne vont pas tarder à subir la loi de la gravité... parfois les murettes ont complètement disparu... mais ça roule bien.
Tout d'abord, impossible d'emprunter la route classique à îlet Furcy. Pas d'autre choix que la minuscule passerelle : véhicule peu larges et de moins de 2,5 tonnes...
Avec une voiture dessus on se dit que ça passe vraiment juste ! Bien contente d'avoir ma Pixo et pas un gros SUV !! (photos prises sur internet, je n'ai pas eu le temps de dégainer l'appareil photo et j'étais absorbée par ma conduite !).
Des cascades qui n'avaient pas coulé depuis 10 ans ont ressurgi, emportant tout sur leur passage et mettant la roche à nu... C'est une toute nouvelle route qu'on a.
Puis je passe le dernier tunnel et là.... spectacle majestueux sous les premiers rayons du soleil...
Allez on y croit ! Sur ce tracé j'ai des géocaches à trouver, dont trois qui n'ont encore jamais été découvertes !
Avec les marches, on monte vite et la vue se dégage.
Il est 8 heures, on est encore dans l'ombre, il fait 14°.
Tête de lion la bien nommée. On devine un profil de lion (édenté il est vrai).
Vue jusqu'à la mer et St Louis !
En un peu plus de trente minutes on arrive à l'îlet des Salazes.
Mais c'est fermé les mercredis et dimanches.
J'aurais bien pris la "montante" ; je l'ai goûtée il y a trois ans (en passant un samedi) et c'était très bon. Même si je n'ai pas vraiment senti des ailes me pousser...
Pour les refaire à la maison !
Pourquoi pas ?
Havre de paix
Je commence même à avoir chaud tellement ça grimpe.
Arrivée à la Plaine des fraises, d'où on voit bien les fameuses trois Salazes.
Quelle belle journée !
Mon attention est attirée par des cris et des rires venant d'en haut...
C'est devenu un vrai boulevard là-bas, avec même une tyrolienne à demeure... parfois ils sont plus de 10 sur une seule Salaze... dommage...
Ça a bien poussé
Voilà on y arrive !
On a une jolie passerelle maintenant.
Avant c'était beaucoup moins engageant, mais une course de montagne passait par là alors des aménagements ont été faits ! C'était le grand frisson :
Derniers coups d’œil sur Cilaos avant de basculer de l'autre côté...
C'est encore mieux d'ici !
Une des vues les plus sympas
La crête qui descend du Grand Bénare jusqu'au Maïdo
Là-bas, des dizaines et des dizaines de randonneurs qui profitent du long pont du 1er mai...
Alors qu'ici, les marcheurs se comptent sur les doigts des deux mains, la route ayant certainement dû en rebuter un grand nombre.
Je commence tranquillement la descente. J'admire. Je savoure.
À Cilaos, il faisait 14° au début ; à Mafate, comme toujours, il fait plus. 24.
Je croise quelques personnes qui remontent en soufflant. Sous ce soleil, on se croirait en été.
Pour l'instant, je profite. J'aurai tout le temps de souffrir à la remontée !
Et voilà, je suis la première à avoir trouvé cette géocache !! FTF = First To Find ! Youpi !
Petit passage ombragé qui ne sera pas de refus au retour...
L'arrivée est relativement rapide (ce n'est pas la descente à Roche Plate !!).
Calme olympien.
Je trouve la géocache et m'installe à l'ombre pour pique-niquer. La vue !
Puis c'est l'heure de repartir. Davantage de nuages vers le Maïdo, moi je suis encore bien ensoleillée !
Pffff... allez, pense à autre chose !
Cette partie n'est pas terrible quand le soleil brûle... la roche dégage une telle chaleur !
Mais un gentil nuage vient juste au-dessus de moi !
...et replonge dans Cilaos ! Et il y fait beau aussi ! C'est plutôt rare d'avoir encore la vue depuis le col en milieu de journée !
C'est parti pour une bonne grosse descente !
On voit toujours jusqu'à la côte.
Ce flanc de montagne ne voit pas trop le soleil. La température redescend à 17° en quelques mètres ! Puis retour dans le sous-bois.
L'éclairage est maintenant beaucoup plus joli, on voit tout le relief.
Le Piton des Neiges
Et une belle cascade
Jusqu'à la route
Je retrouve ma voiture vers 15 heures.
Au retour, un tractopelle finit de nettoyer la route au niveau du sentier Burel. Ça n'a pas finit de tomber... certains arbres sont très penchés, et ne tiennent que par quelques racines.
Puis à l'îlet Furcy, on ne reprend pas la passerelle miniature, mais une nouvelle route qui longe la rivière en contrebas de la route normale rendue impraticable par les tonnes de roches et de terre effondrées.
Au bout, un radier (qui a été refait plusieurs fois ces dernières semaines).
Fin de la séquence "frisson" !
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