samedi 17 février 2018

La recherche du frais

Je me demande bien où on peut aller marcher au frais en ce moment...
J'ai envie de faire juste de la descente... cette chaleur m'assome et je me sens incapable de faire du dénivelé !
J'oublie donc Mafate, j'ai bien vu la semaine dernière que même dans sa partie haute, le cirque chauffe trop ! L'humidité ambiante en rajoute une couche...
Il ne me reste pas 50 solutions.
Je monte en bus, départ 6 h, ce qui me permet de voir des rayons anticrépusculaires, à l'opposé du soleil levant.


Arrêt une heure plus tard... près du Maïdo.


Petite montée d'échauffement, il ne fait même pas froid.


J'emprunte le sentier du Rempart.


Ciel tout dégagé ; incroyable il fait déjà 26 degrés ; pour le frais il faudra repasser !


J'aurais pu descendre là, aux Orangers, et finir par la Cana, mais pas envie de rôtir sur ce circuit trop surchauffé actuellement. Je le ferai en hiver austral !






 
 



Un petit bonjour à mon arbre remarquable




D'ici, les yeux portent jusqu'au Port


Dernières vues avant d'obliquer vers la forêt



Je ne tarde par à retrouver le petit sentier marron repéré quelques semaines plus tôt...


Il me permet de retomber sur la route forestière Omega. Je croise plusieurs chasseurs de tangues avec leurs petits chiens à clochette ; la saison bat son plein...


Les gouttelettes des herbes ne mettent pas longtemps avant d'imbiber totalement mes chaussures, puis mes chaussettes... faut vraiment que j'achète ces chaussettes imperméables que j'ai repérées !!


Le début du sentier Cambour est inratable.


Je tente ma chance, on va bien voir dans quel état il est...


Ma foi, ça a l'air pas mal !


C'est même débroussaillé depuis peu ! Cool !



Si on descend par là, on rejoint le parc accrobranche du Maïdo.


Moi, je vais faire escale à l'îlet Alcide...


Sympa que le sentier ait été nettoyé, ça permet de voir quelques petits effondrements latéraux...



Bon, finalement, le sentier nettoyé ne durera qu'une quinzaine de minutes. Les longozes et les jouvences sont de nouveau très présentes, seules les vignes marronnes ont été taillées pour permettre un passage sans égratignures...


Quelques vestiges de Berguitta...


Ce n'est pas ici que mes pieds vont sécher...



Un croisement, je prends à gauche et en cinq minutes me voilà au pied du Roi des Tamarins. Âge estimé : 400 ans...


J'en profite pour débusquer une géocache, sans aide électronique mais simplement avec l'indice et un peu d'observation...


Je repars vers l'îlet ; le brouillard est tombé, la vue ce sera pour une autre fois ! Heureusement j'ai mes géocaches pour égayer un peu le circuit !!


Oui, là je crois que c'est foutu ; les chaussettes ne sécheront plus...heureusement qu'il fait très bon sinon c'était rhume assuré !


Mini pause à l'îlet pour grignoter un bout...


...et trouver la cache qui s'y cache trouve !


Toutes ces racines appartiennent à un seul et même arbre.


 Depuis le sentier Cambour, on suivait presque la ligne de niveau. D'ici, la descente reprend ; c'est très gras et glissant...


L'horizon est bouché. Je m'installe en bord de sentier pour manger vite fait, au cas où il se mettrait à pleuvoir...


Il se met à fariner, je me remets très vite en route. Puis ça s'arrête. L'air se met à embaumer ; au milieu des plants de maïs : du géranium rosat !


Ouh là, ça ne s'arrange pas...



Quelques gouttes pendant une dizaine de minutes, puis ça s'arrête. Je rejoins un faux-plat que je connais bien à cause des goyaviers qui envahissent la zone...


Me voilà enfin au-dessous des nuages, avec vue sur la baie de St Paul !


Je descends sous les 1 000 m d'altitude, il se remet à faire terriblement lourd... je tente une petite pause à cet endroit récemment aménagé, mais à peine trois secondes après m'être assise, j'entends l'horrible bruit caractéristique des moustiques !! Je ne demande pas mon reste...


Juste le temps de prendre la vue en photo depuis le belvédère...


Je sais qu'il me reste un peu moins d'une heure de marche, et qu'il y a un bus entre 13 et 14 heures, mais je ne sais plus l'heure précise... on verra bien !


La chaleur est maintenant étouffante... heureusement que c'est de la descente jusqu'au bout !


Le timing parfait : j'arrive pile en même temps que le bus !
Pour le weekend prochain je vais devoir envisager de monter encore plus haut que les 2 200 m du Maïdo... et si possible, sans herbes folles détrempées... Affaire à suivre !

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