mardi 22 mai 2018

Le sud entre les gouttes

Allez hop, encore un jour férié, on en profite car ils vont se faire de plus en plus rares...
Direction plein Sud sauvage cette fois !
Ah mais non... les prévisions annoncent une humidification de l'air et c'est vrai qu'en regardant le radar des pluies, notre destination est déjà ponctuellement arrosée...
Alors plan B, on s'arrête un peu avant pour marcher : le sentier littoral à partir de l'Étang Salé... pas mal quand même !


Grand beau soleil ici, et du vent qui fait du bien !




La mer bouge un peu...


Passage par les cairns. Ils ont tous résisté à la tempête Fakir !


Ou bien ont tous été remis en place depuis...


Pour la ravine sèche, il faut toujours contourner par l'embouchure remplie de galets...


Le niveau d'eau a baissé mais le franchissement direct est encore impossible (et vaseux).


Après un long passage dans le sable noir bien chaud, heureusement majoritairement ombragé, nous abordons la dernière portion. Et là on imagine bien la puissance des vagues de la dernière tempête...
Quel fouillis ; et que de déchets, surtout en plastique...



Nous voilà à l'étang du Gol. Petite pause pour enlever le sable des chaussures.



Nous continuons au plus près de l'étang pour éviter le sentier de sable.


Quelques marcheurs et quelques cyclistes seulement ; c'est dimanche de Pentecôte.


Finalement le temps n'a pas l'air si moche que cela au sud, mais qui sait, parfois à quelques kilomètres près...


Passage par le sentier ombragé plutôt que la piste ensoleillée.


Nous retombons près de la piste cyclable.


Ça cogne !


Il est presque midi, on se trouve un chouette endroit ombragé et avec vue imprenable pour le pique-nique.


Puis on parcourt les derniers kilomètres.



Petite halte "jus de fruits frais pressé" pour nous désaltérer, puis direction le sud, cette fois, il faut bien y aller, on a réservé la chambre !
On laisse la voiture à "la Mer cassée", près du Baril. C'est plus couvert, il fait moite...


Allez c'est parti pour le sentier des pêcheurs ! Ambiance complètement différente...




Pas vraiment de trace, il faut suivre le bord et son instinct !



Pat en train de succomber à la manie des selfies... 😁


Parfois un peu de farine nous "humidifie", sans plus...


Notre attention est attirée par un bruit étrange, un bruit de soufflerie. Je m'approche et... un "souffleur" ! En pleine action en plus car il y a assez de vagues pour cela. Le point blanc matérialise l'endroit où le jet brumisé s'échappe avec force.


On continue en sautillant sur la lave ; parfois on a un peu de "gazon" très souple sous les pieds.


Le bon air de la mer, le bruit des vagues qui s'écrasent sur les falaises... c'est le Suuuuud !!


Quand on ne peut plus suivre le bord à cause de failles trop profondes, il faut rentrer dans la pandanaie. Une forêt de "pandanus utilis", ou vacoas.


Inratables avec leurs grandes racines hors sol. Et des tonnes de feuilles mortes par terre, qui dissimulent la trace.


On arrive à la cale de la marine de St Philippe.


Pour y parvenir il faut s'engager dans la verdure envahissante.


Souvenir d'un naufrage en 1897. Récit détaillé ici ; malgré des conditions difficiles (nuit noire, pluies et mer démontée), les habitants ont pu sauver 1 260 personnes sur 1 262.


L'ancienne cale ; il faut être bien motivé pour vouloir se mettre à l'eau (ou rentrer) ici...


Une vague plus forte que les autres...


Une autre cale ; au milieu, des barres de fer moulées dans le béton, pour que les gens puissent y prendre appui quand ils tractent une barque... C'est le port le plus dangereux de la Réunion.


En conditions réelles... (Crédit photo Clicanoo).
Autant dire qu'ils ne sortent pas tous les jours !

La mise à l’eau de Saint-Philippe est aussi spectaculaire que dangereuse (photo DR).

Face à la mer...


On décide de faire demi-tour, le temps d'arriver à la chambre d'hôtes il sera 16 h.



Direction "le Rond de Basse Vallée", après 5 km de route forestière sans habitation, et un peu avant le gîte de Basse Vallée au départ du GRR2. C'est une ferme-auberge "bienvenue à la ferme".



Végétation luxuriante. On est à 400 m, parfait pour être au frais sans avoir froid !


Seulement 4 chambres doubles dans ce petit bâtiment créole.


Une grande et jolie chambre


Petit tour dans le jardin :


Et sous le soleil en plus !!






Repas délicieux avec produits maison ou péi :
- rhum cerise, rhum carambole et beignets de carotte en apéro
- salade de cœur de palmiste frais et gratin de chou palmiste en entrée
- crevettes - vacoa et porc palmiste en plat
- riz et pois du cap, forcément !
- gâteau patate à la confiture de papaye
Mme Métro, notre hôtesse, dîne avec nous, c'est très agréable ; il y a aussi deux touristes qui viennent de finir la traversée de l'île. On est tranquille ! C'est comme cela que j'aime les gîtes !


La nuit fut très, très très arrosée. Je parle de l'eau de là-haut bien sûr...
Coups de tonnerre vers 4 h du matin ! Mais on a réussi à bien dormir quand même (c'est tellement calme, pas de passage, pas de musique...) et grasse mat' vu que ce matin, pas de randonnée.
On goûte la confiture de corrossol au petit-déj, encore une découverte.

On attend une accalmie entre les fortes averses. Puis il faut bien se décider à partir ! On doit aller cueillir des goyaviers à la Plaine des Grègues. La pluie se calme, on continue à monter et enfin, on sort de la zone perturbée ! En prenant de la hauteur au-dessus de St Joseph, on voit les nuages en mer. Pourvu qu'ils ne nous suivent pas !


On arrive à cueillir environ 5 kg de goyaviers mouillés. Puis direction le Tangor, petit resto qui utilise les produits locaux. La preuve, ce "canari" : un pastis au sirop de curcuma ! Et c'est bon en plus.


La case est joliment retapée et décorée.


En redescendant, on voit plusieurs arcs-en-ciel. Plus on va vers le Nord, plus il fait beau...


Euh en fait j'ai parlé trop vite !! Grosse pluie sur St Paul quand on arrive...


Finalement, la pluie ne nous aura pas trop gênés dans nos sorties, car on l'a eue la nuit et une fois rentrés à la case !
Et un beau dépaysement en prime.

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