dimanche 3 mars 2019

Lui Tarzan, nous Jane !

Voilà, c'est fait.
Le fameux "sentier Tarzan".
La terrible montée entre Grand Galet et Grand Coude.
Pour faire simple : 450 m de dénivelé positif sur un petit kilomètre, soit du 47 %.... de l'escalade plutôt que de la rando !! Âmes sensibles s'abstenir !

Une belle forêt, une belle équipe, un beau soleil, une journée réussie quoi !

Dès 8 heures nous nous mettons en route par un premier "sentier lontan" peu fréquenté et bien envahi de vigne marronne, galaberts et autres joyeusetés qui griffent frottent les jambes et les bras.




On rejoint la petite route qui traverse le village ; de là, vue imprenable sur le rempart à l'assaut duquel nous partons pleins d'entrain !!


Zéro indication ; vive le GPS, vive la trace randopitons !


Vue complètement dégagée jusqu'au Morne Langevin, direction la Plaine des Sables...


 Le rempart dans toute son imposante énormité !


La traversée toute en longueur du village est plaisante, les jardins sont fleuris, il fait encore bon...



La montée débute abruptement dans les plantations. Dernière vue car nous allons être en sous-bois un bon moment...


Ce n'est pas compliqué, on monte tout droit, verticalement, dans le rempart...
La vue en 3D du parcours effectué donne une bonne idée !


Mais ce sont les vues aériennes qui donnent le plus la mesure de l'effort à réaliser !! On part d'en bas à droite, et on grimpe sur le plateau, puis on descend le long de la route (largeur minimale 60 m entre les deux précipices) avant de rejoindre le chemin qui descend... Impressionnant !


Bon allez, c'est à partir de là que la partie ludique commence !!




Le sentier n'est pas vraiment entretenu, il n'est pas vraiment large mais il n'y a rien d'insurmontable, au contraire !!


Dans un virage on devine entre les feuilles les cases en contrebas ; on apprécie déjà le dénivelé positif effectué !


Bien que le couvert végétal soit très dense, on a chaud et on est trempé comme des soupes ; bonne température et humidité ambiante et effort physique, c'était impossible de rester frais et pimpant !!


Parfois, les feuilles de filaos rendent le sentier plus glissant que la mousse (qui elle, est toute sèche donc sans incidence)... on grimpe littéralement à quatre pattes...


Il faut reconnaître que le sentier a été nettoyé du passage de Fakir, il n'y a que très peu de branches en travers...


Maintenant, c'est la vigne marronne et le sol très pentu et glissant qui nous font ralentir, noooonn pas en plein soleil !!!


On commence à mieux se rendre compte de l'endroit où on se situe.



Et la vue jusqu'à l'océan !


De nombreux passages à même la roche, et là on se dit qu'on est content que ce soit aussi sec !



Parfois on a 5 ou 10 secondes d'hésitation sur la direction à prendre... c'est par où ?


Ne pas se faire éborgner par les bouts de branches (et au passage merci à celui qui a usé de son coupe-coupe, sinon c'était infranchissable et on n'envisage même pas une demi-seconde de tout redescendre !!)...


On est presque déçu quand on arrive sur le plateau... Et oui, ce type de montée est beaucoup moins éprouvant, finalement, qu'un parcours du type la Brèche, de Roche Plate au Maïdo, alors qu'il est deux fois plus pentu... bizarre, vous avez dit bizarre !


Nous devons retrouver la route pour accéder au centre de Grand Coude.



Tomates arbustes


Ne croyez pas qu'à 1 200 m d'altitude il fasse frais, on est loin du compte !




Nous marchons jusqu'au jardin "en champ thé", l'unique exploitation de thé de toute la France !! Surtout connue pour son "thé blanc". Accueil très aimable où nous avons droit à une dégustation offerte (sirop de thé, de géranium rosat, etc.) et une petite boutique recèle de divers trésors végétaux et gourmands.
Nous remplissons nos gourdes d'eau fraîche puis repartons, en quête d'un endroit sympathique pour le pique-nique.
Le chemin de la Croizure descend tranquillement, tout d'abord le long de champs de chouchoux.


Puis des champs de géranium rosat entrecoupés de haies de théiers !


La piste disparaît complètement dans les cannes fourragères, on progresse précautionneusement...


Pour y être venue il y a une dizaine d'années, je sais qu'il existe un point de vue sur la rivière des Remparts ; on finit par y arriver et on n'est pas déçu du voyage !



On traverse la route, le sentier continue de l'autre côté et nous fait passer par l'autre belvédère : vue sur notre point de départ et d'arrivée, Grand Galet ! Ya pu ka !!



Ce sentier, c'est de la rigolade par rapport au sentier Tarzan : large, dénivelé moindre, et de nombreuses marches aménagées.


Il n'en reste pas moins un sentier sportif...


Soudain, une sensation étrange nous saisit, on a le feu aux joues, on a chaud, bien chaud et on se rend compte qu'on a bien descendu, nous voilà sous les 500 m...



Pour éviter de finir par le petit sentier marron, on suit la route et en prime on a la vue sur la cascade Langevin, pas beaucoup d'eau (vu qu'il ne pleut pas depuis le début de la saison des pluies !!) mais jolie quand même avec son bassin... et surtout la fraîcheur qui s'en dégage !


 Nous revoilà à la voiture ; 50 m en contrebas, aaaaah quel bonheur cette eau froide !


1 commentaire:

  1. Merci pour ce nouveau compte-rendu d'une journée parfaite... et merci pour la journée parfaite elle-même, of course !

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.