Aaaah le plaisir d'emprunter un sentier que peu de personnes peuvent se targuer d'avoir fait !!
Seule, je n'aurais jamais pu y aller... C'est possible grâce à SLP car nous pouvons louer un minibus qui nous déposera le matin au piton Textor et nous récupérera l'après-midi à la Plaine des Palmistes pour une somme modique.
Nous sommes 8 ce matin. Il fait doux, brumeux, une toute petite farine nous envahit par moments.
Nous commençons par emprunter le sentier qui descend tranquillement vers le piton de l'Eau.
Petite pause café - thé dans la forêt de tamarins blancs des hauts. Quelle organisation !
Certains ont beaucoup d'humour
Nous longeons les pâturages, ambiance "bovins dans la brume"...
Pause grignotti au piton de l'Eau, ouah il y a encore des arums en fleur !
L'ambiance est feutrée, un peu irréelle.
Ce n'est pas aujourd'hui qu'on aura le reflet du piton des Neiges dans le lac, mais je l'ai eu la dernière fois...
Il va falloir sortir les anti-brouillards !
On redescend du piton pour reprendre la piste sur quelques mètres.
Pas mal de pâturages donc des clôtures à franchir.
Courage Claire, ce n'est que le début !!
Cette forêt c'est la Nature à l'état brut.
Elle ne doit pas souvent voir de randonneurs, l'accès n'y étant pas aisé.
On traverse plusieurs ravines très larges.
Soudain il faut pénétrer dans un champ alors que deux vaches nous fixent, à 20 mètres ; leurs veaux sont un peu plus loin, on se méfie alors on se regroupe pour poursuivre sans trop les déranger... si elles voulaient charger on ne pourrait pas vraiment grimper aux arbres, ils sont trop maigres !
Nous nous mettons en quête d'un endroit "sec" pour le pique-nique, mais les mousses sont un peu humides
L'échelle au milieu de nulle part
Les passages creusés ne font pas plus de 10 cm de large, est-ce la meilleure solution ?
Malgré son aspect, elle est encore solide !
Parfois, des passages plus "aventure" nous attendent.
Finalement on s'arrête dans une ravine qui est l'endroit le plus sec. Pas de vent, pas de pluie, pas de bruit... le bonheur à l'état pur !
Après le repas, le rhum et le chocolat (qui font partie de l'attirail de base de tout randonneur qui se respecte !), nous reprenons le sentier. Le soleil tente une percée.
Nous ne pouvons pas progresser très vite, le sentier devient de plus en plus technique...
Elles commencent à sortir un peu partout.
Contrairement aux endroits fréquentés, ce zoizo la vierge n'a pas peur de nous et vient se poser à 50 cm de mon objectif !!
D'habitude on n'arrive pas à les photographier car ils virevoltent constamment.
A partir d'ici la pente s'accentue fortement, il faut de plus en plus s'accrocher, s'accroupir ou s'asseoir pour passer les niveaux...
Ou à l'inverse, remonter comme on peut quand ça s'est écroulé !
Présence de bambous calumets endémiques de la Réunion.
Il reste environ deux kilomètres et pas les plus faciles !
Allez on ne lâche rien !!
Les platelages sont bien fatigués
La vue sur la Plaine des Palmistes !!
Dernière portion assez désagréable car tous les rondins et planches ont bougé, sont déportés ou dépassent de 15 cm. Rester vigilant jusqu'au bout !
La forêt qui signe la fin des difficultés surtout pour ceux qui ont les genoux fragiles... Allez encore 10 minutes et on est au minibus !
Aucun risque que je le fasse dans le sens de la montée !
Merci, chère Sophie, de nous avoir si bien guidés et pour ce reportage haut en couleurs, très conforme à ce que nous avons vécu. On peut dire qu'avec toi, on ne s'ennuie pas une seconde ! A bientôt pour de nouvelles aventures !
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