mardi 15 août 2017

Cherche hiver austral désespérément

Cette année encore on bat les records de chaleur de l'année précédente, notre "hiver" n'a d'hiver que le nom, un jour sur deux la couette est de trop la nuit... Foutu réchauffement climatique !
Et puis avec cela, on a un de ces flux d'alizés qui ne font qu'amener de l'humidité, la preuve hier, j'ai dû changer mes plans car c'était brouillard et pluie fine juste là où je voulais marcher !


J'en ai profité pour faire quelques courses nécessaires comme acheter une nouvelle poche à eau (récupérer ses affaires mouillées dans le sac ce n'est pas drôle) et un nouveau sac à dos (avoir une bretelle qui craque en pleine rando ou une fermeture éclair qui casse ce n'est pas drôle !!).

J'ai donc reporté ma randonnée à ce jour férié d'août, non sans avoir lu et relu toutes les prévisions météo possibles et imaginables, même si je sais que ce n'est pas une science exacte !

Donc aujourd'hui, direction les bas de Cilaos (plus précisément au lieu-dit Pavillon), parce qu'il n'y a qu'une heure de route et parce que c'est un de mes sentiers préférés. J'ai bien sûr prévu une variante...


Montée progressive à l'ombre, dans une forêt de filaos ; les sommets se dessinent...


Me voilà sur la première crête !! J'ai déjà enlevé les jambes de pantalon et le t-shirt à manches longues. Quand je pense que j'ai aussi une polaire à capuche dans le sac... Je les aurai bien trimbalés sans les mettre, ceux-là !!


Cette partie n'est que ravissement pour les yeux et délice pour les oreilles. Tout le rempart qui monte au Grand Bénare me surplombe.


On entend quelques oiseaux, on voit un vol de papangue, parfois au loin on distingue les bruits de la route de Cilaos mais on s'en éloigne de plus en plus. Déjà, les cases de Palmiste Rouge apparaissent.



Régalez-vous...



Ah oui j'ai oublié de préciser que cette portion est en plein soleil du matin au soir, ce qui a une importance non négligeable pour le retour 😟


Une petite portion quasi plate...



On voit bien les antennes vers la fenêtre de Cilaos, au-dessus des Makes...


Et le Grand Bénare...


En face de moi, les cases de Peter Both. Mais avant d'y arriver, il faut descendre tout au fond de la rivière...


Et oui, ce sentier c'est de véritables montagnes russes tout du long... dur dur...


Après une bonne descente bien roulante et bien sèche, je m'approche de la rivière. Un choca vert m'offre ses jolies fleurs, dommage que ce soit une plante envahissante...


Je suis tout en bas ! Petite pause grignotage car maintenant ça va remonter bien costaud !


Dans la montée, j'ai le temps de constater que les baies roses ici ont deux mois de retard sur Saint-Paul... J'en suçote une pour avoir son bon goût de poivre non piquant.


J'ai fait ce sentier il y a pas mal d'années, il n'était pas aussi propre !


Tous les abords ont été nettoyés, si bien que l'on a plein de vues !



Heureusement la plus grande partie se fait dans une forêt et à l'ombre.


On se rapproche des habitations...


Je repère un petit truc bizarre, au milieu, juste sur la crête...


L'endroit de folie pour prendre l'apéro avec un paysage grandiose à 360° !


Je rejoins la route et je dois marcher 10 minutes dessus, pas terrible avec les voitures...


Je constate que le bistrot où on buvait un coup en attendant le bus de retour est fermé, "bail à céder"... Je constate aussi que le sentier de la Plateforme est vraiment abandonné ; je savais qu'il était fermé pour cause d'éboulis mais je me disais que j'aurais peut-être pu en faire un bout ; ben non ! Pas grave, je fais demi-tour ; je vais redescendre un peu et trouver un endroit pour manger.


La marche sur la route m'a donné un sacré coup de chaud, je me dépêche de descendre le sentier, en bas il y a de l'ombre...


Je prends à gauche vers Palmiste Rouge. L'entretien laisse à désirer !


J'ai faim ! Il faut que je m'arrête quelque part !


Je trouve un rocher accueillant sous les filaos, au bord d'une ravine où une légère brise souffle, c'est parfait ! Et en dessert, trois bibasses trouvées sur le chemin... miam !


Bon, je le savais que ça ne serait pas drôle, mais pas le choix... Vous la sentez la grosse chaleur qui se dégage de ce sentier grillé par le soleil .


J'atteins rapidement le gué, je me rafraîchis et entreprends la longue remontée en plein cagnard... mon thermomètre indique 32,8 °C, je m'étouffe !


La montée est vraiment pénible, je n'ai plus l'habitude de grimper en plein soleil et en pleine chaleur ! Et les nuages qui restent là-bas, loin de moi...


Voilà, l'heure de la récompense a sonné... une petite crème au chocolat avec la vue qui va bien !


Il y a encore une bonne montée, ombragée cette fois. Je découvre alors, mais qu'est-ce donc ? La naissance d'un ti jacques...


Il y en a plein sur ce tronc.



Je traverse l'îlet Haut, c'est le dernier endroit où j'aurai cette vue.


Après quelques dernières montées et descentes, me voilà sur la dernière partie en forêt et en descente, ouf, j'ai les joues en feu...


Le dernier gué de fortune


Je retrouve ma voiture surchauffée ; le thé brûlant dans la thermos ne me fait pas du tout envie... je finis l'eau qui est dans ma poche, tiède mais c'est mieux que rien !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.