C'est dimanche ; le soleil brille de mille feux ; nous sommes à Cilaos, en partance pour une belle rando : n'est-ce pas un magnifique terrain de jeu (sportif) que ce cirque presque en forme de cœur ? (photo parc national de la Réunion)
Nous avons tous nos grigris contre le mal des transports (scotch sur le nombril, citron dans la main, persil dans le soutif... vraiment n'importe quoi !!) car nous avons 3/4 d'heure de bus avant de débuter.
Ça, c'est Martine dans le bus. Quelques secondes avant qu'elle se rende compte qu'elle a oublié sa clé de voiture sur le muret près de l'arrêt de bus !!!! Si c'est pas une Martinade de premier choix, ça !!
On se dit qu'il y a vraiment peu de gens qui vont descendre à cet arrêt perdu au milieu de la route aux 400 virages... et encore moins qui vont remarquer la clé oubliée, et la voiture à 10 mètres !! Allez, profitons de l'instant présent et des beaux paysages !! On aura tout le temps de s'inquiéter plus tard...
On descend donc du bus à 9h, ce bus qui avait quand même presque 15 minutes d'avance !! Le Piton des Neiges et le Gros Morne nous surplombent. Il fait froid : 11 °C, mais je m'attendais à pire !
Jolies mandarines
Le début du sentier est commun avec le très connu sentier de la Chapelle.
La lumière matinale en hiver est bien froide...
Cilaos, c'est le pays de la lentille. Et on en voit partout. Quand on connaît les conditions de plantation, culture, de récolte jusqu'à l'ensachage, presque toujours à la main étant donné le relief des champs, on comprend que son prix dépasse les 15 € le kilo...
Un champ de lentilles bien incliné :
Le chemin béton laisse finalement la place au vrai sentier. Devant nous, Tête de Chien regarde toujours à gauche, vers le Grand Bénare.
On descend toujours. J'aime bien cette rando, avec ses 1 700 m de dénivelé négatif ! Surtout qu'il y en a aussi 1 000 de positif...
On va s'arrêter des dizaines de fois, tellement il y a de quoi photographier !
Après avoir délaissé le sentier de la Chapelle sur la droite, on finit par arriver près d'une rivière.
On sait qu'il va falloir traverser et on sait que l'eau est glaciale...
On découvre de nouveaux panoramas
On longe plus ou moins la rivière pendant un petit moment
En arrivant près des vestiges d'une passerelle, on cherche le gué. Il est sous l'eau, il y a encore trop de débit, on est obligé de mettre nos chaussures en plastique et de se préparer au choc thermique...
C'est bien parce qu'on n'a pas le choix !
C'est horrible ! Ça tenaille les mollets, on se sent transie en quelques secondes...
Heureusement qu'un chaud soleil nous accompagne de sa bienveillance !
On remet nos baskets et on mange un bout, car voilà la difficulté de la journée : grimper 400 m de D+ sur seulement 2 km.
On a régulièrement de beaux points de vue et le soleil joue avec mon objectif...
Je crois qu'il n'y a pas grand chose à rajouter...
Le sentier comportait quelques passages délicats et a été récemment fermé pour remise en état. On découvre ainsi ce qui a été fait.
On monte très vite pour découvrir ce que cache la colline.
Contre toute attente, une portion bien plate à l'ombre des filaos !
C'est pour mieux vous faire grimper, mon enfant ! On a droit à tout le rempart entre le Piton des Neiges et le sommet de l'Entre-Deux, sans un brin de nuage...
On croise quelques marcheurs, on leur demande s'ils n'auraient pas vu une clé sur un muret... non... continuons à profiter de l'instant présent alors !
Un ti bon dieu annonce la fin de la grimpette.
Nous voilà à îlet à Cordes, cul-de-sac pour les voitures. Nous, on continue !
Entre les tas de cailloux, les lentilles.
Non, l'image n'est pas déformée, le champ est vraiment creux !!
On traverse l'ilet, on commence le sentier du Reposoir, avec en ligne de mire la ville de Saint-Louis. Même pas 20 km à vol d'oiseau...
Ça alors ! Des champs de lentilles !!
On s'arrête au milieu du chemin, pour le pique-nique avec une vue 4 étoiles.
On reprend tranquillement la route.
Quelques virages bien serrés...
Je me demande si ceux que l'on a croisés et qui allaient bien vite ont remarqué cela gravé dans la mousse ?
Nous arrivons en vue du prochain gué. Là, on ne peut pas le louper !
Une longue partie plate et sèche au-dessus de la rivière...
Encore un autre environnement, avec ses laves apparentes.
Et quand on en trouve un, il faut remonter la rivière pour trouver un passage plus propice à la traversée dans un minimum d'eau !
Ici, parfait...
Il nous reste 30 minutes de marche, un petit raidillon, des escaliers, des mini-montées et mini-descentes et enfin, la délivrance : elle est là !!
On a vraiment bien fait de profiter à fond de la journée !! (bon Martine plus JAMAIS tu me refais ce coup-là hein !!) ;o)
Bravo pour ta zénitude apparente! Promis, je vais mettre mon numéro de téléphone en guise de porte-clé!
RépondreSupprimeren fait j'étais très confiante :o)
RépondreSupprimer