Pour être précis, nous ne sommes pas allés à Cilaos-même, nous avons fait une boucle de 5 h autour de Palmiste Rouge, un ilet un peu avant la "capitale" du cirque.
Nous sommes à 834 m d'altitude et le matin il fait frais ! Et l'humidité ambiante accentue encore cette sensation.
Nous entamons l'ascension du Piton Morel, un peu raide sans échauffement, et nous prenons vite de la hauteur. Palmiste Rouge sort peu à peu de l'ombre...
Les marches sont irrégulières et hautes, le palpitant se fait bien sentir...
Le soleil a surgi de derrière la crête, on commence à transpirer...
J'ai déjà enlevé mon t-shirt à manches longues et les jambes de mon pantalon...
Un petit replat dévoile un sanctuaire à la Vierge.
Et là, après 15 dernières minutes de montée très raide, nous arrivons à la crête à 1 250 m et la récompense s'offre à nous :
Un panorama à 360° sur le cirque de Cilaos
Le Piton Morel, que nous allons contourner par la gauche.
On resterait bien là des heures à regarder, tellement c'est beau !
L'ilet où nous avons laissé les voitures.
On attaque la petite descente pour rejoindre l'ilet Gueule Rouge.
Nous traversons forcément des champs de lentilles ; on les voit d'ailleurs, par deux, dans leur gousse.
Face au Piton des Neiges...
Ce monsieur est en train de battre ses lentilles pour trier les grains, de façon traditionnelle... Quel boulot !
Incroyable, il y a encore pas mal de goyaviers ! Ils sont un peu moins sucrés qu'en saison mais bon, leur petit goût acidulé nous ravit !
Nous rejoignons le sentier des Calumets, une belle descente sur une partie presque toujours à l'ombre, donc fraîche, moussue, humide et glissante, en plus d'être dans une petite vallée encaissée.
Nous faisons une pause déjeuner au niveau de cet étroit défilé.
L'eau est d'une limpidité incroyable, il ne lui manque que quelques beaucoup degrés de plus !
Le chant riant de la source comme bruit de fond...
Après notre repas, les chocolats, les gâteaux, le café (et oui si on a des sacs aussi gros ce n'est pas pour rien), on continue la descente.
On ne traîne pas en passant sous cette falaise, on ne sait jamais ce qui peut tomber de là-haut (en plus de l'eau) !
En une petite demi-heure nous apercevons Palmiste Rouge.
Le passage dans ces zones habitées mais reculées est toujours fort agréable.
Papayes, tangors, bibasses...
Il n'y en a pas que pour l'estomac, les yeux aussi sont comblés avec ces camélias.
Une jolie case de changement d'air
Un dernier petit détour pour aller voir quelques superbes bassins :
Rappelez-moi de revenir quand l'eau sera meilleure !
Il y a même des toboggans et des jacuzzi naturels
Un autre bassin un peu plus bas.
Plus que quelques centaines de mètres avant de retrouver les voitures.
C'est sûr, Cilaos, j'y reviendrai encore !
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