dimanche 10 septembre 2017

Roche-Plate version saumonée

Bizarre ce titre, devez-vous penser... Il m'a été inspiré par ma dalonne du jour, Claire. Qui avait bien besoin de sortir le nez de ses cahiers et de ses découpages !

Direction Saint-Joseph, dans le sud, puis on suit la rive droite de la Rivière des Remparts. On se gare juste après l'usine de concassage. Direction Roche-Plate en remontant la rivière un peu à la façon des saumons (d'où le titre !) ! Mais au sec...

7 heures du matin, c'est parti. Une petite brise souffle, je résiste et ne mets pas ma polaire ; en marchant on va se réchauffer !


Quand on voit la platitude du chemin, on comprend qu'on peut marcher vite pour s'activer, réveiller les muscles et passer cette partie qui n'est pas la plus palpitante du circuit (mais pas le choix, hein).
De part et d'autre de la route, les deux remparts nous écrasent. D'un côté, la Plaine des Grègues et de l'autre, Grand Coude.


En semaine cette piste est empruntée par des engins de chantier qui prélèvent des galets pour le concassage.


On n'a qu'à suivre la piste, qui se démultiplie parfois mais finit toujours par déboucher sur le même tracé final.


Par endroits, on peut observer le travail de l'érosion.


Il est encore trop tôt pour voir surgir derrière nous les 4x4.


Dénivelé insignifiant, même si on sent que ça monte légèrement ; c'est plutôt le caractère meuble du sol qui nous fait travailler les jambes ; et les galets de diverses tailles et très mobiles (ils sont déplacés à chaque passage de véhicule) qui nous imposent de faire gaffe.



On a vraiment de la chance avec la météo. Le soleil commence à être assez haut pour nous offrir ce spectacle.





C'est un peu comme si on remontait la Rivière des Galets, mais sans la rivière !


Le soleil commence à envahir la zone... moment de vérité : va-t-on cuire ou pas ?


On entend un chien, puis un coq... Il y a donc des gens qui habitent ici ??



Au niveau de ce piton, qui répond au doux nom de Rein de Bouc, on prendra à gauche direction Roche Plate ; à droite, c'est pour aller voir l'éboulis de Mahavel qui a eu lieu en 1965 (pas de sentier officiel). 30 millions de mètres cubes de cailloux quand même... heureusement, pas de victimes.


Quand on voit la taille du rempart, on peut facilement imaginer le bruit de fin du monde que doit faire un pan de falaise qui s'écroule...


Il faudrait marcher dans les galets 2 h aller-retour en plus pour aller voir l'éboulis, ce n'est pas au programme.


Un barrage naturel s'était formé après l'éboulis, puis un petit lac... qui a finit par se vider tout seul. On va traverser le lit de la rivière au lieu nommé "le déblai" ou "barrage de Mahavel". On se sent toutes petites...


 

Surprise en voyant cette forêt de filaos ! Serait-ce la fin de la caillasse et de la poussière ??




 Changement radical ! C'est plat, lisse et sans bavures... euh sans galets...
 

Ombragé, légèrement venté...


Bizarres aussi, ces flaques d'eau... alors que c'est si sec tout autour !


Et nous voilà dans l'oasis de verdure !




Tout mignon, tout propret...





J'en veeeeeeeeuuuuuxxx ! Mais pas assez mûres...




Celle-là est assez fatiguée...



Pour le pique-nique on décide de monter au point de vue. Le seul vrai effort de la journée !



Ce sera notre altitude la plus élevée : 900 m et vue sur l'îlet. L'endroit idéal pour casser la croûte !

 

Zooms sur quelques formations géologiques... ici, on devine une faille verticale dans laquelle s'est engouffrée la lave (dyke).


Là, de vieilles orgues basaltiques, assez érodées.


Après presque une heure de pause (le luxe !), il est temps de repartir... Pas par là, ça ne fait que monter !!


On retraverse l'îlet.









On trouve un sentier parallèle au chemin qu'on a emprunté à l'aller, qui s'avère être le vrai sentier (sauf qu'il n'y avait aucune indication en arrivant et on avait suivi la piste de terre...). On part à l'aventure !!


L'entretien laisse à désirer, mais c'est super agréable.


C'est une vraie invasion de jouvences ! Parfois on devine à peine le sentier...


Je suis bien étonnée de voir ces quelques fougères arborescentes, plutôt adeptes des profondes forêts humides et fraîches...



On retombe sur la piste. Voilà l'indication qu'on avait loupée à l'aller...


C'est surtout que de loin, quand on arrive, c'est beaucoup moins évident... surtout si on ne cherche pas d'indications sur le côté !


Fin de la partie forestière et retour dans l'enfer pavé de cailloux ! La bonne nouvelle, c'est que les nuages voilent le soleil et on ne va pas se transformer en knakis.


On retrouve même le vent, qui ne va plus nous quitter jusqu'aux voitures.



Mieux vaut être bien accompagné sur cette rando pour que les derniers kilomètres ne paraissent pas interminables !


Trente kilomètres en tout, l'air de rien c'est un bel effort d'endurance, mais rien n'est impossible pour les saumonettes que nous sommes !

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