Voilà un bel exercice un peu plus engagé que d'habitude.
Remonter tout droit dans un rempart.
Cette fois, on devra remonter un tronçon qui aura même une pente à 40% sur 530 m !
Mais l'avantage c'est qu'il est en forêt, on trouve toujours une branche ou une racine où s'accrocher et on n'a pas la sensation de vide ou de vertige, même si quelques passages extrêmement délicats requièrent une vigilance optimale et une analyse du terrain avant de se lancer.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, direction les sources de Bras Long, après le village de l'Entre-Deux. On s'échauffe et se réchauffe tranquillement sur une piste.
L'aire de pique-nique a besoin de rénovations.
La piste laisse place à une canalisation, c'est grâce à elle qu'on peut s'enfoncer aussi loin dans la forêt.
La ravine Bras long est à sec mais les rochers peuvent glisser.
Le soleil commence juste à éclairer le rempart d'en face.
Cela devient très humide et végétalisé.
On tâtonne pour trouver le meilleur passage.
Un premier petit bassin. L'accès à celui du dessus nous a semblé trop compliqué (après 2 mètres de roche quasi verticale avec un seul point d'ancrage, trace masquée par les herbes, largeur 10 cm avec bords prêts à s'effondrer car détrempés), alors nous n'insistons pas et gardons nos forces pour la suite du parcours.
Grâce à la trace GPX et à une rubalise, nous repérons le début du sentier marron. Nous prenons quelques forces et entamons la forte pente.
À cet endroit, nous sommes sur un rein, la fine ligne de crête avec deux versants de chaque côté. Heureusement les goyaviers nous aident à monter et inhibent l'impression de vide.
Plusieurs passages très courts, très abrupts, très intenses.
Une idée de ce que ça donne vu de dessus !
On fait deux minipauses pour soulager les mollets qui brûlent !
Ho, hisse, on tire sur les bras, on pousse sur les jambes...
Bien contentes que ce soit sec. Bien contentes de ne pas le faire en descente.
Se coller à la paroi, baisser le centre de gravité, rester penchée pour ne pas se faire entraîner par le sac à dos... Vigilance de tous les instants !
Ici c'est plat, mais pas plus de 10 cm de large et le bord ne demande qu'à tomber.
Le dernier tiers est le plus costaud.
Une fois la montée finie, nous redescendons le Zèbre jusqu'à trouver un coin sympa pour le pique-nique.
Voilà la première vue de la journée !
Ici, nous surplombons l'aire de pique-nique que nous avons traversée quelques heures plus tôt. Nous nous rendons compte de la montée effectuée...
Vue bien dégagée sur les plaines.
Le massif du Dimitile.
À la fin du Zèbre, joli point de vue.
Descente par le Rosélie
Dernier kilomètre pour retrouver la voiture.
Quelle magnifique sortie !