vendredi 15 mai 2020

Mafate désert, c'est possible !

Mafate sans touristes, sans trailers, sans randonneurs... incroyable mais vrai ! Et c'est maintenant !
Je débute par le classique Col des Bœufs.
En temps normal, le parking surveillé est toujours plein ; là, c'est une petite dizaine de voitures, tout au fond...



Derniers instants dans Salazie




Ouf, les nuages se sont arrêtés sur la côte Est !


J'ai basculé côté Mafate ; Marla est encore à l'ombre.



L'ONF vient de débroussailler.



Ces 3 Mafatais remontent ; à droite du monsieur en rouge, c'est... un bœuf ! Ça doit être quelque chose de le voir grimper les derniers escaliers si raides.




Sentier propre, sans boue, sans bruit... j'adore !





Je fais le crochet par Plateau Chêne pour une maintenance de géocache. Le sentier est très bon.


Juste cet arbre en travers mais on passe entre deux branches.



Vue sur La Nouvelle


Un ti zoizo la vierge


Tout mimi


Je traverse l'îlet pour aller au belvédère. C'est désert, je ne croise personne ! Alors que c'est l'îlet le plus peuplé et le plus fréquenté...



La vue depuis le belvédère !


Le piton Maïdo tout à droite




Demi-tour pour la poursuite vers la Plaine aux Sables.



Les gîtes sont tous fermés "jusqu'à nouvel ordre".


Me voilà hors de l'îlet, toujours à l'ombre et au frais, c'est agréable...




Je ne peux pas dire que les escaliers abrupts en plein soleil m'aient tellement manqué que cela...


Au premier croisement, on voit déjà la petite tache claire de la plaine aux Sables...



Traversée d'une agréable forêt de filaos envahie de jouvences











Je fais demi-tour à ce stade.





Zoom sur les Trois Salazes


Le sentier longe une petite ravine où, à mon grand étonnement, coule un filet d'eau...


Je finis par retomber sur le sentier provenant de Marla.



Je vais maintenant remonter là-dedans...



Toujours pas de nuages au Maïdo !!


Je retrouve le sentier secret de la ravine Alidor, découvert en octobre dernier. Cette fois je fais la reco pour SLP...


On voit que la saison des pluies est passée, ça a bien poussé !


Toujours aussi abrupt (40 % en moyenne...) mais comme il fait frais, je trouve que c'est beaucoup plus facile que l'an dernier (ou du moins, beaucoup moins difficile !!)


De l'autre côté de cette crête, c'est Cilaos !


La montée est toujours très correcte.


Par endroits (quelques dizaines de mètres tout au plus), les jouvences masquent complètement la trace, et même, m'arrivent à la taille. Vu l'étroitesse du sentier, il vaut mieux sonder avec les bâtons avant de poser le pied...


Superbe portion moussue



La vue sur la Nouvelle où j'étais il y a peu. Tout est toujours complètement dégagé, c'est un vrai régal.


La montée est toujours aussi forte, le dénivelé s'accumule, on distingue Marla maintenant.





Je ne suis plus très loin du plateau... il faut écraser quelques fougères en travers du chemin, et traverser une dernière partie pleine de jouvences...


Cet énorme tamarin blanc des hauts signe la fin de l'effort intense !!


La récompense !!


Un tronc d'arbre judicieusement posé pour une petite pause...


Maintenant il faut suivre une trace minuscule, en s'aidant du tracé GPX. Pas toujours facile à suivre car branches et troncs sont parfois en plein milieu et le détour peut être plus grand que prévu...


Au début la trace se suit facilement.

 


Mais très vite je m'écarte d'une cinquantaine de mètres, en fait on peut toujours progresser en parallèle, et retomber sur la trace plus loin mais parfois, c'est inextricable et il faut rebrousser chemin et repartir "au bon endroit".


En tout cas, c'est moins évident qu'en octobre dernier, la végétation a poussé, les vaches forment des traces un peu dans tous les sens...




Cela permet aussi de tomber par hasard sur de beaux spécimens...


En coupant je retrouve la trace "visible".


Après un nouveau tâtonnement (mais en gros c'est toujours plein Est), des passages sous des branches, des passages sur des troncs...


je retombe sur le GR. En tout, ce hors sentier balisé m'aura pris 1 h 30, dont environ 30 minutes "aux instruments".


D'ici, c'est les doigts dans le nez...


Petite brume pour que je n'aie pas trop chaud pour le dernier dénivelé positif.


Au final, 15 km de bonheur !