mardi 13 septembre 2016

Chaud devant, chaud

Bon, j'ai peut-être loupé l'éruption de la Fournaise, qui a attendu que je parte pour entrer en éruption, mais niveau chaleur, je ne suis pas en reste. On tourne autour des 35 °C dans la journée.

L'occasion pour moi de me préparer à l'été austral qui va bientôt arriver... Je m'inscris à une randonnée sur OVS Nîmes. On n'est que deux... c'est vrai que c'est une reconnaissance, ce qui implique quelques hésitations, une lecture de carte, l'utilisation du GPS peut-être. Mais d'après l'organisateur, ce qui a rebuté les gens, c'est la chaleur et le dénivelé (qui me change de la Réunion) : 700 mètres. :o)

On débute la marche au Mas de Pernille et on cherche le point de vue sur la Cèze. Il y a pléthore de panneaux indicateurs mais comme par hasard, notre circuit n'est pas indiqué...


On tente le premier sentier que l'on voit du parking. Ohhhh des caillasses, on se croirait vers le Grand Bénare !!


Ici c'est calcaire, donc tout est blanc, au lieu d'être noir comme à la Réunion... On débouche finalement sur le point de vue.


On voit quelques habitations et les méandres de la Cèze.



On doit essayer de trouver un sentier "difficile à trouver" qui descend vers les berges. On ne le trouve pas, tant pis, on contourne par le haut puis on retrouve le tracé. On commence à descendre doucement dans la forêt.


On arrive à un endroit où l'érosion a joué sa plus belle partition ! Poussée par la curiosité, je grimpe un peu pour voir de quoi il retourne.


On est stupéfait de trouver de telles sculptures naturelles aux couleurs changeantes !


Pas après pas, on découvre un nouveau creux, une nouvelle anfractuosité...


Seuls les spéléologues doivent avoir envie de s'aventurer là-dedans...


On peut imaginer l'eau qui goutte après goutte a façonné ces reliefs.


Ces grottes autrefois souterraines sont désormais à flanc de colline.


On ne sait pas pourquoi, mais ce rocher s'appelle le Roc de l'Aigle (ils n'ont jamais vu d'aigle je pense).


On sort de la grotte par l'autre côté.


L'aigle (ou le sphinx) semble monter la garde devant sa forêt.



Nous poursuivons le sentier qui est fort heureusement sur l'ubac (ha ha ! Combien vont devoir prendre leur dico ??). Nous passons au pied de nouvelles falaises impressionnantes. 



Nous voilà à un croisement, on n'a que l'embarras du choix. On décide d'aller voir la grotte de Terris, si elle est indiquée, c'est qu'il doit y avoir quelque chose d'intéressant !


Non, pas par là...


Ah, on va peut-être enfin voir ces 700 m de dénivelé ??


Ah ben non il n'y a eu que 15 marches !! On finit par déboucher sur une vue qui n'est pas masquée par la végétation.




Soudain l'impression de rentrer dans une forêt magique ou hantée...


Tous les troncs sont entièrement recouverts d'une espèce de mousse/lichen verte ! Un genre de barbe de St Antoine version gardoise...


Nous arrivons au niveau de la grotte...


Mais on n'en saura pas plus, car il n'y a pas d'explication (à part nous dire qu'une partie servait de garde-manger et que la découverte date des années 60) et les entrées sont fermées !!


On rebrousse donc chemin.




De nouveau une partie où les chevilles sont mises à rude épreuve.


Puis le sentier passe un long moment dans une nouvelle forêt où l'imagination peut en faire à sa guise...



Il y a tellement de cette mousse qu'elle tombe par paquet au sol. 


Nous arrivons au pied d'une nouvelle falaise à l'érosion étrange...


Le nom donné montre bien que cette forêt et ses troncs difformes et moussus devaient effrayer les gens il y a quelques siècles...


Bien sûr, après le garde-manger, il y a la cuisine du diable !!


Encore une érosion étrange.


Nous avançons encore un peu puis faisons une pause pour pique-niquer. Mais nous ne profitons guère de la vue car nous sommes assaillis par des guêpes, des mouches et des abeilles qui sont affamés par la sécheresse et ont senti nos repas de loin...


Le petit sentier bien ombragé et abrité par la falaise se transforme en une large piste écrasée de chaleur. Il y a bien un peu de vent qui atténue la morsure du soleil.


Nouvelle incursion dans la forêt.


Puis sur un réseau de route DFCI (défense de la forêt contre les incendies) où l'ombre est de nouveau très rare.


La forêt se transforme en garrigue.


De jolis chardons séchés.


Nous marchons encore un bon moment puis attaquons un raidillon que nous n'avions pas vu venir. Un bon petit effort cardio mais qui ne durera pas plus de 10 minutes ! Fingers in the nose pour moi, je me dis que la rando à la Réunion, c'est un bon entraînement !


La boucle est bouclée, presque 17 km c'est une bonne reprise après ma chute il y a 3 semaines. Sur le chemin du retour, je fais quelques pauses ; le village médiéval de Lussan :


le massif du mont Bouquet au-dessus des vignes et des champs d'oliviers,


Vers l'Est, vue sur le Mont Ventoux et la Méditerranée




 Ah oui au fait, voilà mon carrosse... :o)) un Partner Teepee... Je ne m'attendais pas à cela mais finalement c'est maniable et pratique et en plus j'ai la clim et une super sono.


De l'autre côté, on devrait voir jusqu'au mont Aigoual mais c'est un peu voilé.


 

Je me dépêche de rentrer, j'ai des framboises, du cassis, du melon et du saucisson de sanglier à acheter...

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