dimanche 17 mars 2019

De Dioré au Cap Picard

Vu que les pluies font grève depuis plusieurs mois, c'est l'occasion où jamais de se lancer sur des sentiers de l'Est qu'on ne programme pas pour éviter tout risque de bain de boue forcé ou d'arrosage intempestif.
Ayant lu un commentaire encourageant sur randopitons, je me décide pour le sentier de bord de rempart qui part de Dioré (hauts de St André) jusqu'à la forêt de la plaine des Fougères. Je m'arrêterai vers le Cap Picard, un peu en fonction du temps passé, de la météo et de la fatigue !!

Car dès 7 heures du matin je suis sur place ; le soleil s'est levé derrière quelques nuages inoffensifs.


Après le parking, une large piste herbeuse et quelques kiosques où déjà des personnes s'affairent pour le repas de midi !! Les places sont chères, ici !


Encore 15 jours et ça devrait être parfait !!



Soudain, un fort bourdonnement, des dizaines d'abeilles s'affairent pour nous préparer du miel de baies roses :


Dans un virage, je prends à droite une grande clairière et le sentier fléché au fond ; ce sentier monte progressivement en sous-bois, il fait bon.


Je tombe sur une des dernières orchidées...


Progression agréable en sous-bois


Le sentier finit par déboucher sur le dernier kiosque.


Ici, la vue c'est tout simplement "wouaouh" ! Juste à l'entrée du cirque de Salazie, avec la cascade Blanche (presque à sec) encore à l'ombre, et tout au fond le Piton des Neiges...



Doublé "Piton d'Anchaing / Piton des Neiges".


Un petit curieux


Après une bonne pause où j'engloutis mon smoothie maison "banane pastèque orange", je prends le sentier qui monte à droite. Le sentier est très près du bord, on voit plutôt bien à travers la végétation.



Une petite vue vers le Nord-Est.


Le piton Bé Massoune, un peu trop loin et trop haut pour aujourd'hui...


Le sentier est sauvage mais en bon état, alors qu'il n'y a pas grand monde qui l'arpente... sauf peut-être les bracos ?


On voit même jusqu'à la côte !!


La montée est plutôt progressive, avec parfois quelques portions de racines ou de roches à grimper...


Et puis une belle alternance avec des sous-bois, des portions plates, et quelques plaques de boue faciles à négocier...


Me voilà rapidement au deuxième point de vue, matérialisé sur la carte IGN. Quel spectacle !


Cet alignement est du plus bel effet...



Le Trou de Fer est à 5 km à vol d'oiseau, droit devant !


Ici il faut grimper sur 3 mètres de racines et de mousse ; heureusement que c'est bien sec !


Très esthétique, mais kossa i lé ?



Encore une vue, encore plus haut ; on apprécie le relief dont on n'a aucune idée quand on est en voiture, dans le fond.


Manque d'eau ? Cette fougère n'est pas très touffue...



Cette zone où l'on retrouve aussi bien des fanjans que des pinpins et des goyaviers s'appelle le Petit Plate, à environ 1 000 m d'altitude...




Un sifflement, proche, un papangue !! Non, deux !! Soleil dans les yeux, je tente un cliché... pas mieux ! c'est la première fois que j'en vois deux ensemble !


Après une montée, voilà un nouveau panorama, direction St André et l'entrée du cirque...


On est près de l'endroit où il pleut le plus sur l'île, ça se voit dans les remparts... mais cette année, c'est ceinture !




Ça s'ennuage par là-bas, mais moi je reste au soleil et je transpire bien !



Une vue un peu plus large du cirque...


Me voilà au Cap Picard ; 1 158 mètres ; Salazie est 500 m en contrebas.


Je continue un peu au cas où il y aurait un emplacement plus dégagé.



Finalement je reviens sur mes pas pour ma pause pique-nique... La vue, les oiseaux, le calme... un régal.


Je reprends le sentier à l'envers. Je teste la fonction super macro de mon nouvel appareil... ces fleurs font un demi-centimètre de large en taille réelle.


Qui a dit qu'il y avait toujours de la gadoue dans l'Est ??


Il est presque midi, l'éclairage est plus franc.


Me revoilà face à la cascade Blanche que l'on voit mieux à cette heure.


J'adore mon zoom 30x...


Bébour-Bélouve dans les nuages maintenant...


Une des cascades du Trou de Fer on dirait...!!!???


Les nuages atténuent la morsure du soleil, mais la perte d'altitude me ramène à des températures élevées, sans parler de l'hygrométrie.


Après avoir rejoint le kiosque, je prends l'autre portion de "la boucle", bien moins agréable avec toutes ces hautes et irrégulières marches à descendre...


Même pas un petit goyavier bien mûr à se mettre sous la dent...


De retour au parking, le soleil brûlant est revenu, la voiture est un vrai four et un gros nuage très lointain me nargue...