dimanche 5 août 2018

L'aventure à deux pas de chez soi

Pose de géocaches aujourd'hui 😊
J'aime bien l'idée d'attirer les géotrouveurs en des endroits où ils n'auraient jamais eu l'idée d'aller, et comme j'en connais un tas de ces endroits...
Mon dévolu s'est jeté sur un circuit dont je connais une partie (faite il y a 5 ans) et dont l'autre partie n'est garantie qu'à moitié (merci randopitons pour la trace GPS).
Allons découvrir si mon sens de l'orientation est toujours aussi bon, si mon GPS est fiable, si la végétation pousse aussi vite qu'on le pense !

Direction les hauts de l'Etang salé les hauts (et c'est haut !!).
La route s'arrête ; puis commence un genre de sentier hyperglissant en glaise avec des genres de marches taillées à même le sol...


Voilà à quoi ça ressemblait il y a 5 ans ; impressionnant comme ça s'est dégradé !!


On longe la canalisation


Cela monte très vite avec tous ces escaliers !! on a déjà de belles vues...


Vue depuis le piton La Croix, une des plus belles vues de l'Ouest paraît-il... oui, quand il fait beau comme aujourd'hui !




Je cache ma première boîte et continue le sentier ; comme il y a beaucoup d'herbe mouillée, j'enfile mes chaussettes étanches, l'occasion ou jamais de tester !!


J'ai bien fait, car le sentier devient vite comme cela :


Après un peu de montée, je retrouve le camélia dont je me souvenais... et il est en fleur, encore !


Au retour, je me livrerai à une petite expérience ; mais pour l'instant, je dois avancer !


La journée a été annoncée particulièrement ensoleillée. Tant mieux car ici les nuages arrivent toujours très tôt...


De l'autre côté de la ravine Grand Bras, une montée parallèle...


Le "camp Jacquelin"


Un genre d'abri rustique, aménagé en bois de goyaviers entre autres (ce n'est pas ce qui manque ici).


Certains seraient moins réticents à faire la vaisselle avec une vue pareille


Tout est prêt pour se faire un bon ti cari feu de bois


Par contre ils n'ont pas laissé de vin !


Ne pas oublier son matelas si on ne veut pas se réveiller avec un lumbago !


L'endroit parfait pour se reposer ou méditer !


Je repars après cette parenthèse.


Le but du circuit est de monter par la droite puis redescendre au bout de cette ravine, près de la source qui y naît et de revenir par un sentier parallèle.


C'est maintenant que je vais savoir si c'était une bonne idée de prendre le sentier des canots...


Je vois tout de suite la différence ; sentier pas entretenu. Une des rares vues avant longtemps :


Sinon c'est plutôt ça : un mur végétal qui a tendance à se refermer...


Après une petite montée, on voit la suivante...


Fougères qui s'entrecroisent, vigne marronne qui attrape et griffe, longozes qui masquent le sentier, arbres en travers... j'avance précautionneusement.



Le soleil ne parvient pas à sécher mon short et mon t-shirt qui commencent à être trempés, à force de me "ressuyer" sur les feuilles où perle de la rosée...


En tout cas, j'ai les pieds bien au sec ! Contente de mon investissement (modique).
Les passages en forêt sont étrangement plus dégagés que ceux en crête.


Euh...? Je fonce tête baissée... il y a quand même des traces de "nettoyage", des fougères coupées par terre, des branches pliées...


D'après mon GPS je vois que je ne progresse pas vite du tout... mais difficile de faire autrement !


Je repère l'embranchement, je vérifie que c'est au bon endroit et entame la portion qui doit retomber sur la canalisation suivie plus tôt. D'après le descriptif, il me faudra 15 minutes...


Mais ça, c'était le temps faisable "avant", avant la repousse des plantes et avant les grosses pluies de l'été passé...



30 mètres avant le dernier croisement à atteindre, je ne trouve plus le sentier si ce n'est une ravine encombrée et abrupte ; je tente le coup de la descendre mais la végétation s'épaissit et le GPS me dit que je ne suis pas au bon endroit ; je remonte, je tente dans le sens indiqué mais impossible, arbres, troncs, branches, sol vertical je n'ai pas le choix, demi-tour, je prends cette ravine, je pousse les longozes moins denses que prévu et hourrrahhhhh je retombe enfin sur cette canalisation !!
Je ne me voyais pas du tout refaire tout le chemin à l'envers alors que j'étais si près du but !!



Pas fâchée de retrouver le ciel bleu après ce passage intense en forêt...


Il y a même la vue directe à la mer !


Cette passerelle vermoulue mène à une case perdue ; mais aujourd'hui il y a du monde : j'entends de la musique et des voix ! Je n'irai donc pas les déranger.


Le circuit poursuit jusqu'à la source Nouvelle ; je finis par arriver à ce petit cours d'eau.


Endroit bucolique s'il en est. Je remonte un peu les gros rochers.


Dégâts des crues passées encore visibles ; l'eau a monté de plus d'un mètre...


Il est temps pour moi de faire demi-tour. Le sentier reste à flanc de colline pendant un bon moment, pas très large, humide, la vigilance est de mise...



Des mains courantes très utiles ont été installées en plusieurs endroits délicats.


Je descends en marche arrière, avec la courroie cela va tout seul.



Sans la courroie ici, il serait très difficile de monter (ou descendre)... les marches sont hautes, glissantes et pas larges, en dévers...


Nouveau petit point de vue qui me montre que j'ai bien avancé.


Passage devant l'un des oratoires les plus perdus que je connaisse : Notre Dame des Mousses.



Effectivement ici, des mousses ce n'est pas ce qui manque !




Est-il nécessaire ici ?


Le sentier redevient plus classique.


Il est presque midi et il fait encore beau !


Je m'arrête là pour pique-niquer...


Toujours tout droit...


Me revoilà au pied du camélia pour ma petite expérience. Je prends une fleur, je l'écrase et la malaxe pendant une vingtaine de secondes...


Il en sort un genre de savon liquide 100 % naturel !! La Nature est bien faite n'est-ce pas ! Il suffit de rincer avec un peu d'eau...


Il fait même chaud maintenant.


Profitant de cette météo exceptionnelle, je repasse au point de vue du piton La Croix...



Tiens, on dirait bien un bout du Dimitile ! Il n'est qu'à 11 km à vol d'oiseau...


Bilan de la journée : un circuit fait à temps avant l'invasion végétale irréversible, 3 caches posées et des chaussettes imperméables qui ont tenu leurs promesses ! Bingo !


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