samedi 7 juillet 2018

Autour de la Plaine d'Affouches

Vendredi matin, 6 h 46... je suis déjà au départ du sentier, au dernier kiosque de la piste de la plaine d'Affouches ! Heureusement elle vient d'être retapée et on peut rouler à 20 km/h hihihi.

C'est que la météo n'est pas très sûre (vent d'est humide), que ma boucle va être longue, que j'aimerais bien avoir de belles vues, même si à la base c'est une rando pour poser des géocaches.
Le sentier commence par une grimpette alternant avec des faux-plats. Pas de vent, il fait une vingtaine de degrés ; je trouve un ou deux goyaviers, je saute dessus vu que c'est la fin...


Les nuages de l'Est masquent encore le soleil levant...


Je me demande si cette grisaille va venir jusqu'à moi ou pas...


Voilà le soleil !


Côté Ouest, la ville du Port s'éveille.


Le sentier est en parfait état.


Toujours cette masse humide entre la Roche écrite et le piton des Neiges...




Ceux qui prennent le Col des Bœufs ce matin doivent être mouillés !


Au niveau du Grand Bénare et du Taïbit ce n'est guère mieux...


Le soleil, plus présent, fait ressortir le relief de la plaine d'Affouches.


J'atteins enfin le piton Bâtard à 1 513 mètres puis la descente se fait plus abrupte et un peu glissante.


On voit maintenant toute la baie de St Paul et au premier plan, les habitations de Dos d'Âne.


Tout le rempart du Maïdo est au soleil, seul le Grand Bénare reste emmitouflé...


C'est ici que je rejoins le sentier des crêtes de Dos d'Âne.


Ici, le vent souffle assez fort en remontant de Mafate, je dois rajouter une petite laine...


Les Orangers sont bien au chaud au soleil !!


Je m'arrête poser ma première cache et manger un bout, cela fait 2 heures que je marche. Et je regarde la vue aussi ! Le vent a l'air de disperser les nuages, pourvu que cela soit vrai ! Je me demande si je vais les atteindre ou pas... car le panorama (là où je ferai demi-tour) est encore loin.



Barbe de St Antoine envahissante et fougères arborescentes sur fond de ciel bleu.


Bambous calumets, endémiques de l'île...



Je pose mes autres caches et finis par atteindre le panorama. Le vent souffle fort et à 1 800 m d'altitude, la température a chuté à 12 °C ! J'enfile mon coupe-vent et ne traîne pas, je sais qu'un peu plus loin je pourrai faire ma pause pique-nique dans de meilleures conditions... Derniers regards sur Mafate...


Au croisement je prends le sentier de l'îlet à Guillaume. Plus étroit et très peu fréquenté, il est de toute beauté. Ainsi que les points de vue qu'il propose lorsque la végétation veut bien se faire plus clairsemée... les "gorges" de la Rivière St Denis !


Ce qui est plus fascinant encore c'est que là, le sentier fait moins d'un mètre de large et n'a pas de garde-corps ; et on voit que la marche est haute...


La tache plus sombre, c'est la forêt de cryptomérias que je dois rejoindre...


Encore un passage à flanc de colline...


Ici, on a quand même droit à une main courante et le passage est un peu plus large !


Je m'arrête dans un virage au soleil, il n'y a plus de vent et il fait maintenant plus de 26° ! Je peux même enlever les jambes amovibles de mon pantalon ! Et j'en profite pour manger avec cette vue grandiose... rien que moi et la Nature !!


Après cette pause réparatrice, je reprends le chemin qui descend régulièrement. On voit parfois les ravines creusées dans le rempart d'en face.


Petit sentier très agréable, en état correct, avec juste ce qu'il faut d'envahissement herbeux pour le rendre plus sauvage que les autres... mais pas galère.


J'arrive dans la forêt. Le sol est recouvert de branches de cryptomérias, les pas sont amortis. Parfois encore, un tamarin blanc des hauts essaie de gagner la lutte contre les résineux ; cet exemplaire est assez impressionnant :



Encore une portion superbe...


Le sentier est plus dégagé que la dernière fois ; les pestes végétales ont été coupées, sûrement les agents de la SEOR qui, pour protéger les oiseaux, ont posé des dizaines et des dizaines d'appâts raticides...


Quand le sentier frôle le bord, on voit en face.



J'ai vu sur la carte qu'il existe un kiosque avec vue ; c'est un kiosque abandonné qui permet de voir la zone nommée "l'entonnoir" car toutes les ravines convergent en son centre (d'ailleurs les premières vues que j'ai prises sur la Rivière St Denis se situent au niveau de cet entonnoir).
La vue ici est déjà pas mal :




Nouvelle zone boisée intense...


Je débouche sur la RF abandonnée ; d'après la carte, le kiosque n'est plus très loin... après une hésitation, je m'enfonce dans les herbes hautes, les "colle-colle" qui s'accrochent aux habits, les jouvences et les longozes ; il me semble voir un semblant de sentier avec deux marches, je poursuis au milieu des fougères maintenant : oui on dirait que c'est par là... il faut enjamber, voire écraser les branches...

 

Et hop ! Trouvééééé !
Je suis trop fière...


Effectivement, la vue sur "l'entonnoir" est encore meilleure ; mais il ne faudra pas longtemps à la végétation pour tout engloutir...



Je fais un point GPS ; il me reste environ 6 km de piste, super... je peux profiter et prendre mon temps...


Retour par le même chemin, quelques griffures et une démarche façon "échassier" plus tard et je me retrouve sur la route.


Et à partir d'ici, c'est de la rigolade !


Les nuages ont été bien sympas en me laissant tranquille mais maintenant ils commencent à s'épaissir, je dois remettre un pull.


La récompense ULTIME !! J'engloutis tout...


Et en plus j'ai même droit à la vue sur l'îlet à Guillaume


Sur la partie fermée, quelques éboulis, mais rien à voir avec ceux de la route forestière du Tévelave !


Encore quelques mètres avant la voiture...


La fabuleuse arête qui permet de descendre jusqu'à l'îlet à Guillaume.... à refaire !


Journée parfaitement réussie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.