mercredi 15 mars 2017

La grande montée de Grand Bassin

Après deux jours (et nuits) de pluie non-stop, il était temps de trouver un coin sec où aller marcher !
Comme j'entreprends des travaux dans l'appartement et que je dois aller à St Pierre visiter des dépôts de carrelage etc., je me suis dit pourquoi ne pas trouver un petit truc à faire dans les parages avant ?? Sinon je vais être d'humeur massacrante 😊

Mon cœur balance entre Grand Bassin et la zone du volcan, vu que c'est là que le beau temps revient en premier. Une confirmation avec les webcams et hop, direction la première idée ! Pas fait depuis plusieurs années, c'est l'occasion... même si la zone volcan aurait eu beaucoup moins de dénivelé !

Avant d'entamer la vertigineuse descente, passage obligé par le belvédère. Nous sommes à 1400 m et l'îlet est à 700... Le calcul est vite fait !



Je prévois d'aller voir la cascade "Voile de la mariée" de plus près, mais si c'est impossible à cause du niveau d'eau, j'ai un autre plan... sinon la rando sera trop courte.


Pas de faux espoirs, le sentier n'est comme cela que sur quelques centaines de mètres ! Parfait pour chauffer la mécanique.


Quelques coupes dans la végétation permettent d'admirer l'îlet au fond, mais aussi les sommets : le massif du Dimitile et le sommet de l'Entre-Deux, reliés par le Jacky Inard.


Ici commencent les marches, bien humides et grasses.


Une autre vue du relief


Pas grand chose dans la Ravine Mal au ventre (ne riez pas, c'est bien son nom !). Où est passée toute l'eau ? Ah mais oui, elle est tombée là où j'habite... Toutes les cascades de l'Ouest jaillissaient ce matin !


Dans l'fon la rivière, pas de quoi fouetter un chat...


Quand on regarde dans son dos, on devine l'Entre-Deux sur son plateau, et au fond, St Louis et la côte.


Tiens, la petite sœur de la canalisation des Orangers : la Canalisation des Hirondelles, fermée au public... il paraît 😉


Le sentier devient subitement agréablement plat, je serai bien contente de l'avoir au retour celui-là !


Panoramique pour donner l'idée de la grandeur


Un petit Gouzou


Nouveau faux-plat


De nombreuses vues nous permettent d'apprécier la progression


Le gros bout de roche qui s'est détaché, mais qui n'est pas tombé bien loin. Malheureusement c'est plutôt rare.


Le sentier passe sous les câbles du monte-charge.


Ciel voilé = garantie d'être au sec !


Petite perspective sous les câbles...


Une passerelle au-dessus de la canalisation, pour faciliter le cheminement.



Mon attention est attirée par quelque chose qui bouge au-dessus de moi...


La nacelle en train de descendre des colis et des sacs !


Une des rares flaques, il n'a pas tellement plu ici et c'est tant mieux !


L'un des voiles de la mariée (le plus connu étant à Salazie).


En plus de la cascade, il y a des résurgences à gauche...


Personne près de la cascade alors que nous sommes en vacances, peut-être qu'on ne peut pas y accéder. Dans ce cas, j'irai de l'autre côté, là-bas, après l'îlet Camille : il y a un autre coin sympa.


L'arrivée en sous-bois indique qu'on est proche de la fin de la grosse descente. Au sol, de nombreuses mangues, trop mûres, abandonnées aux insectes...


La passerelle franchit le Bras Sec et c'est vrai, il est totalement à sec !


Passage devant l'un des nombreux gîtes qui représentent la seule activité de l'îlet.



On pourrait croire l'îlet abandonné tellement c'est calme !



Panneaux solaires obligatoires pour avoir un peu d'eau chaude...


Direction, la cascade. On traverse champs et vergers.



Des goyaves qui ont elles aussi fait les frais des pluies.


Encore des longanis dans les arbres ; ça ressemble vaguement aux letchis, mais le goût est vraiment... bizarre (beurk) !



Déjà des goyaviers au sol ! Il n'y en a plus dans l'arbre (ou alors, pas mûrs).


Bon effectivement, on ne peut pas passer à pied sec. Un monsieur se déchausse pour traverser, de l'eau jusqu'aux genoux... mais comme on ne sait pas si le niveau ne va pas encore monter, je préfère rester de ce côté et aller ailleurs ! Et puis la couleur de l'eau... bof !


En repartant, je remarque ce panneau... le sentier est fermé !! Deux raisons de ne pas y aller donc !


Je dois remonter et traverser l'îlet. En levant les yeux, je les vois... qui ça ?


Les touristes sur le belvédère à 700 m au-dessus de nous !!


Une cascade sur le Bras de Ste Suzanne. Quand on pense que le Bras Sec n'a pas une goutte d'eau, à quelques dizaines de mètres de là...


Je remonte plein Nord maintenant et longe de nombreuses habitations.


Ici, vergers de mangues, bibasses...


Bananeraies...


Il y a même des ruches avec vue dégagée !


Je laisse la montée ardue du sentier Molarret à droite et continue sur un parcours plus aisé.


Une vraie avenue nettoyée il y a peu !


De loin, il n'inspirait pas confiance, mais de près on voit que c'est du solide.


Maintenant c'est tout droit et presque plat, mais plus vraiment entretenu...


De plus en plus de goyaviers mais aussi de la vigne marronne et des épineux...


Au nombre de fils d'araignées que je me prends, je suis sans aucun doute la première à passer de la journée, voire de la semaine !


Me voilà enfin au but du voyage :


Après cette passerelle, on peut descendre sur la rive pour pique-niquer.




Je m'approche, il fait bon à l'ombre près de l'eau et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas un seul moustique !


C'est là que je pique-nique et que je trempe mes jambes car un gros morceau m'attend... L'eau est froide, c'est vivifiant !


Après cette pause fraîcheur que j'aurais voulu faire durer éternellement... je reviens sur mes pas. Je vois de beaux goyaviers, mais vraiment trop haut et je pense qu'ils sont gorgés d'eau... Mais cela signifie que la saison a commencé, miam !


Le voile de nuages est un peu plus présent, ce qui n'est pas pour me déplaire vu l'effort qu'il me va falloir fournir pour remonter ce rempart...


Je profite des derniers mètres de descente...


Il n'y a plus personne sur le belvédère...


Une dame est dans son champ de bananiers, en train de couper les régimes...


La mini-église



Petit détour pour saluer l'âne Robinson... tout est prétexte pour reculer le moment fatidique de la montée abrupte !!


Beau specimen de Monstera Deliciosa, ou fruit délicieux, ou faux philodendron... il paraît que le fruit est savoureux, je n'en ai jamais vu proposé nulle part encore...


Me revoilà au carrefour... direction Bois Court !


Et toutes les marches à se refarcir...


C'est par ce sentier envahi d'herbes que l'on pourrait rejoindre la canalisation des hirondelles (fermée par un portail).


J'ai toujours pris la pluie à la remontée ici. Pas cette fois ! Seuls quelques nuages commencent à apparaître... et il fait encore lourd.



Ce n'est qu'après 1h20 de montée qu'enfin, le premier coup de vent porteur de brume se fait réellement sentir ! Il était temps, je commençais à avoir du mal !


La progression est plus simple quand il fait plus frais, mais bon il ne me restait que 15 minutes de montée... et encore 10 min jusqu'à la voiture. Mais ça y est enfin ! YESS !


L'aire de pique-nique aménagée n'attire pas les foules.


La pluie a commencé juste quand je suis rentrée dans la voiture. Timing parfait !

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