dimanche 11 décembre 2016

Du soleil comme s'il en pleuvait

Voilà, on y est... la dernière rando de l'année 2016 !!
Je concocte un circuit car j'aime bien la nouveauté ! Je combine deux portions de sentiers que je connais déjà et trouve un départ original. Pour m'accompagner, un Ovésien que je connais par SLP (le monde est petit !).
On laisse la voiture à Pavillon, on prend le bus 30 minutes environ et on descend juste après le dernier tunnel, à Pente d'Abord.
Comme on pouvait s'y attendre, ça commence d'abord par une pente !!


Il s'agit en faite d'une route très terreuse (surtout à cause des pluies de la veille) qui permet de rejoindre directement Bras Sec sans devoir faire le long détour par Cilaos. On a donc un réveil musculaire assez cool, il fait 19° et on est plutôt du côté ombre. Derrière nous, les paysages bien connus de Cilaos et déjà des nuages alors qu'il n'est même pas 8 heures du matin !


Voilà le col du Taïbit, le nez de Tête de Chien et derrière, les minuscules 3 Salazes.


Le Piton des Neiges quant à lui est déjà ennuagé.


Au bout de la piste mi-goudron mi-terre, on atteint un vieux kiosque et une nouvelle route goudronnée, on est au bout de Bras Sec.


Pas mal la vue d'ici...



On suit encore un peu cette route peu fréquentée. Face à nous, la mer de nuages qui déborde sur le Kerveguen mais heureusement, reste bloquée là-haut.


Petite intersection, direction le Paradis !! Merci à ce gîte car c'est sur son site que j'ai vu qu'on pouvait emprunter le chemin Pente d'Abord et gagner du temps par rapport au départ classique de Cilaos.


Comme on a déjà monté environ de 200 m, on distingue maintenant le cœur de Cilaos et son église blanche.


C'est ici que nous commençons le sentier à proprement parler ; c'est le sentier de Gueule rouge qui passe au pied du Bonnet de Prêtre.


Il est tombé des cordes la veille, on fait gaffe car tout glisse.


Ici on retrouve le sentier qui passe par l'autre côté du Bonnet de Prêtre.


On longe maintenant une ravine. Les parois se rapprochent... c'est un vrai défilé.


Première traversée de gué la journée, facile en passant sur les rochers, mais plutôt sur les fesses et en s'aidant des mains, car ce sont de vraies savonnettes !


Il suffit maintenant de suivre cette canalisation plutôt moche.


Ici, c'est le passage "Tahiti douche", même quand il ne pleut on a droit à une douche naturelle venue de la roche qui nous surplombe.


De grosses gouttes fraîches permettent de tempérer la moiteur ambiante...


Toute cette humidité ambiante fait que la verdure est omniprésente, sous toutes les formes possibles.


On finit par déboucher sur Palmiste Rouge.


Déjà pas mal de nuages... je déclare la saison des pluies officiellement ouverte ! Reste à voir si cela va rester du domaine du virtuel ou du réel...


Il nous faut traverser ce paisible îlet pour retrouver le second sentier de l'autre côté. Suivons la route principale alors !



C'est l'occasion de jeter quelques coups d’œil dans les jardins... là, c'est la preuve qu'on est bien à Cilaos : de la vigne !


Un type de café avec ses fleurs joliment aménagées par pompons !


Si l'on remontait par là, on retrouverait la route nationale qui va à Cilaos.


Mais nous, on va sous les nuages dans le fond de la vallée, à gauche.


On suit toujours la route car certains raccourcis (escaliers) ont été bouchés par des habitants...


On nous dit toujours que les orchidées poussent en sous-bois, celles-ci aiment le plein soleil !


C'est bien indiqué !


Euh, 100 m plus loin, je retire ce que j'ai dit ! Par où il faut passer pour ne pas rentrer chez les gens ? Heureusement mon compagnon de randonnée connaît ! Juste au bout du passage bétonné, sous l'arbre, regardez bien...


Un panneau indicateur pas du tout visible sauf quand on a le nez dessus !


Il fait une chaleur étouffante. C'est très sec ici, contrairement au début du parcours. Dernier coup d’œil sur Palmiste Rouge ; cette maison a une belle vue sans vis-à-vis...


Ici, des plantations en terrasses.



On voit bien que ça bourgeonne... On verra bien, on n'est pas en sucre, mais en cas d'orage il ne faudrait pas rester sous les arbres. Il y a toujours le plan B, remonter à Peter Both car c'est assez rapide, et prendre un bus pour redescendre à la voiture.


Après un passage plat, le sentier monte abruptement en empruntant le lit d'une ravine. Le sol est meuble, les cailloux tiennent par l'opération du St Esprit. Il vaut mieux passer ici avant la pluie !


Nous faisons la pause pique-nique à l'ombre, on se prend une légère averse pendant 10 minutes puis tout se dégage. On continue donc le parcours prévu à l'origine. Le franchissement du Petit Bras de Cilaos est comme je l'avais pensé : mouillé, mais j'ai pris mes chaussures spéciales pour l'eau héhéhé !


C'est maintenant que l'on va devoir fournir le gros effort de la journée, il faut remonter à îlet Haute. Il fait chaud et ce ne sont pas les quelques gouttes qui tombent parfois qui suffisent à nous rafraîchir.


Cette partie a été réhabilitée avec des marches bien marquées.


Petit coup d’œil en arrière ; cette partie du cirque est magnifique et pourtant, snobée par les randonneurs qui privilégient la Chapelle, Bras Rouge ou la montée au sommet de l'île.


Les formations nuageuses se font et se défont, mais on n'entend pas de tonnerre.



Après un bon raidillon, enfin la délivrance, une partie plate et une belle vue sur la suite du sentier... et les nuages qui restent sagement à distance.



La "dent" de Peter Both et les cases de Palmiste Rouge, que de chemin parcouru !


Nouvelle pause à Îlet Haute, sous l'auvent du gîte lontan (sur réservation uniquement). Il tombe justement une averse de 3-4 minutes, le temps de grignoter un bout...


Aucune idée de ce que c'est, mais c'est joli !



Dans cet îlet, il y a plus d'animaux que d'humains !


Il reste une dernière montée, à partir de ce magnifique pied de letchi sûrement centenaire. Il reste quelques fruits, mais tout en haut !


Nous voilà sur la petite crête ; dernière vue sur la "dent" de Peter Both. Les nuages restent sur les remparts.


C'est le début de la descente, avec ses vues sympas sur les virages de la route. On voit justement les épingles à cheveu au niveau du gîte du Pavillon, où nous attend la voiture.


Le sentier devient très large et tapissé de feuilles, un vrai régal après tout ce dénivelé...


Nous voilà au dernier gué, avec ses petits troncs pour passer à pieds secs, les doigts dans le nez ! Quoique... n'est-ce pas, Roger ?!!


Nous retrouvons la voiture dans une chaleur étouffante... 


Voilà qui termine une année de randonnées en beauté !