lundi 19 octobre 2015

Un huitième

Un huitième du Grand Raid. C'est ce qu'on a marché samedi... et c'était bien suffisant comme ça ! 23 à 24 km, 2 000 m de descente et 500 m de montée, une bonne rando dans la joie et la bonne humeur avec Martine et Nathalie !

On a tout d'abord dû un peu batailler pour arriver à monter dans le bus. Et oui, il n'y a qu'un seul bus le matin qui monte au Maïdo (et même pas le dimanche !). Soit seulement 39 places assises. Et entre les vacances d'ici et de métropole, il y a foule... D'ailleurs certains se sont fait refouler et n'ont pas pu monter. On s'en est bien sorti sur ce coup-là !

Au bout d'une heure de bus et virages (prévoir un anti-émétique pour les sujets sensibles), on retrouve le plancher des vaches bien immobile et une belle vue sur notre terrain de jeux préféré, Mafate. Le but, c'est de longer toute sa partie ouest, à mi-hauteur, pour redescendre à Sans-Souci.


C'est le deuxième weekend d'affilée qu'il fait beau et chaud, sans risque de pluie...


On descend tranquillement jusqu'à la Brêche en profitant de la vue et en faisant attention où on met nos pieds.


Parce que, entre une qui n'a plus de ligaments croisés (quelle idée !!) et l'autre qui a un début de crève (je suis sûre que ce n'est pas moi qui lui ai refilée !!), je suis bien accompagnée !


Pause photo avant d'entamer la descente dans la ravine Grand'Mère.



Cette partie se fait majoritairement dans l'ombre, ce qui n'est pas négligeable vu que l'été frappe à notre porte.



Voilà les premières cases de l’îlet des Orangers. Un petit raidillon à gravir.


Nous faisons un détour par l'école pour reprendre de l'eau fraîche. Il fait chaud, et il fait faim aussi (il est presque 11 h et le petit-déj est déjà aux oubliettes...). Pour éviter de manger en plein cagnard, je propose d'avancer encore un peu vers "un trou de verdure où chante une rivière, accrochant follement aux herbes des haillons d'argent"... Rimbaud, sors de ce corps !!


Le sentier amorce une descente assez abrupte brûlée par le soleil.


Pourtant, une gramoune s'affaire au milieu d'un champ de cailloux et de terre poussiéreuse. On ne sait pas trop ce qu'elle fait, mais elle bosse pliée en deux en plein soleil sur un terrain difficile.


 

Nous entendons enfin le doux clapotis de l'eau fraîche. Quelle chance, il n'y a personne, nous investissons donc les lieux sous un arbre. Aaaaaah que ça fait du bien !!


C'est même un peu "saisissant" !!


On mange notre pique-nique dans ce cadre enchanteur. On sait que la partie qui nous reste à parcourir va être chaude et étouffante, alors on profite de la fraîcheur !


Nous rejoignons l'embranchement "Lataniers" et "Canalisation des Orangers" et empruntons cette dernière.


Les nuages ont fini par envahir le cirque par le sud-est. Derrière nous, les cases des Lataniers, Grand-Place, et la dent pointue du Piton Calumet. Et au milieu coule... la Rivière des Galets.


23 km plus tard... les organismes commencent à se rebeller... les genoux partent en biais, les dos sont tendus ou se coincent, les chevilles se tordent... et nous on se tord de rire !! Bon, on rit un peu moins quand on voit le bus nous passer sous le nez et que le prochain c'est dans une heure mais...


...un gentil randonneur nous prend en stop et nous redescend à St-Paul.
Et là, on n'a plus aucun doute (si tant est qu'on en ait eu un) : jamais au grand jamais, on ne fera le Grand Raid :o)
De toutes façons, il existe plein d'autres façons de se faire mal du bien :


moi qui pensais que le sport en piscine c'était tout en douceur... j'ai failli regretter d'y être allée en vélo !
Heureusement j'ai 1 semaine pour récupérer devant mon bureau maintenant !

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas comment tu as fait pour faire du sport dimanche! Moi, j'étais robocop!

    RépondreSupprimer
  2. Un peu d'étirements tous les jours... comme a dit le kiné !! :o))

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.