lundi 21 septembre 2015

Patrimoine, du Nord au Sud

Ce weekend, c'était les Journées européennes du Patrimoine. Et en plus, il a fait beau tout le temps, raison de plus pour sillonner l'île à la découverte de ses trésors !
Dès vendredi après-midi, je saute dans ma voiture, direction plein Sud et le volcan qui est toujours en éruption. Et oui, il a bien voulu m'attendre, depuis le 24 août qu'il se donne à nouveau en spectacle... La Fournaise est incluse dans le Parc national de la Réunion classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2010.

La ruée des premiers jours est passée, je ne trouve personne sur ma route, mis à part les bouchons de sortie de bureau au Tampon. Ensuite, je suis seule à monter ! Dès les premiers lacets de la route forestière du volcan, je me retrouve enveloppée d'un épais brouillard...


Mauvais signe ?? Mais non ! Grâce aux prévisionnistes d'Actus Météo 974 et à la webcam que je peux consulter en direct, je sais que je vais bientôt sortir de cette purée de poix pour retrouver le soleil !
En effet, au niveau du Piton Textor, tout disparaît comme par magie et j'ai le temps d'admirer le coucher de soleil au-dessus d'une belle mer de nuages...


J'arrive sur le parking Foc-Foc avec les dernières lueurs du jour, et un petit croissant de Lune. Il fait moins froid que les dernières fois, il n'y a pas de vent, conditions optimales donc !


Il suffit de marcher une bonne demi-heure pour commencer à voir quelque chose de sympa :


Ça bouillonne dans le lac de lave, puis la coulée passe en souterrain avant de resurgir plus bas et se diviser :


 Avec des jumelles, on voit que ça coule très vite, mais à l’œil nu, tout a l'air figé.


Il est 20 h 30, je trouve un endroit abrité (il y a un peu de vent et il fait un peu plus frais à cet endroit), c'est le moment du casse-dalle : chèvre, pain, saucisson, bananes avec du lait Nestlé, chocolat chaud... je savoure cet instant !


J'ai tout le samedi pour récupérer de ma courte nuit... et dimanche, j'embarque des amis sur le sentier littoral Nord. Un beau soleil et pas de vent, c'est assez rare à St Denis pour le remarquer !


J'ai rarement vu la mer aussi calme ici !


On longe la côte en passant près du cimetière, puis d'un majestueux banian


Quelques joggeurs et cyclistes qui font leur sport du dimanche matin mais c'est relativement calme



On a même droit à la vue sur le cœur de l'île et le massif du Piton des Neiges ! Déjà les nuages bourgeonnent vers la Roche Écrite.


La piste passe sous la 4 voies au niveau de la Rivière des Pluies. Un peu d'ombre ne fait pas de mal !


Puis nous dépassons le port de Sainte-Marie.


Arrive la partie plus délicate, surtout pour ceux qui ont un vélo de route ! Mais on n'est pas pressé, c'est dimanche...


Petite pause pour profiter du calme de ce bord de mer


Nous arrivons au niveau des champs de cannes. À l'horizon, ce sont les cocotiers de l'allée du domaine du Grand Hazier.


Ce paysage n'est pas visible quand les cannes ont poussé, alors j'en profite cette fois-ci !


 Toujours en plein soleil et sans vent, nous avançons... Il y a encore moins de monde ici.



Soudain le sentier devient étroit et végétalisé. En fait, nous empruntons le passage de l'ancien train de marchandises. Changement d'ambiance total !


Et au bout du tunnel, il suffit de se retourner pour voir le phare de Sainte-Suzanne. J'y reviendrai plus tard.


Nous traversons la ville et découvrons les tentes aménagées pour les journées du patrimoine. Il est un peu plus de 11 heures, c'est assez calme...


Encore 2 km et nous arrivons au but premier de la sortie : la cascade Niagara. Elle ne mérite pas du tout son nom aujourd'hui !!


Ensuite il est l'heure de se restaurer. Direction, un des snacks situés au Bocage. Ce n'est pas forcément diététique mais ce n'est pas du tout cher : 2 € le gros sandwich !!


Martine ne résiste pas à l'appel des fraises...


Vers 13 h nous nous remettons en route. Nous avons prévu de profiter des journées du patrimoine pour visiter le fameux phare !


On laisse les vélos se reposer...


et on suit la guide. Le phare a été créé en 1846 et le dernier gardien est parti en 1984. Il est unique dans l'océan Indien, seul phare clignotant de la zone, les autres étant à éclats. Il a souffert en 1948 du terrible cyclone tropical très intense de 48 (on ne donnait pas encore de noms à l'époque !) mais a tenu bon.


La salle des machines. Les gardiens ont été les premiers à avoir une maison en dur quand les autres vivaient dans des cases en paille, puis à avoir l'électricité quand les autres en étaient encore à la bougie ou la lampe à pétrole.


Le joli colimaçon de l'escalier.


Au fur et à mesure de la montée, on découvre les alentours. Oui je sais les vitres sont vraiment sales !

 

Après 80 marches, le passage se rétrécit brutalement, juste à peine de quoi passer les épaules de face ! Il reste 13 petites marches...


La lentille de Fresnel


En plus de ne pas être large, il ne fallait pas être grand pour être gardien...


Quelle belle brochette !!


On se trouve à 20 m du sol, et à 45 m du niveau de la mer.


Au loin, la sucrerie de Bois-Rouge.


Le phare est placé au niveau d'un récif et d'un haut-fond.


Il n'a malheureusement pas empêché quelques naufrages... dont celui de l'Adour le 30/01/1913.


Vue imprenable sur le cimetière...


Juste dessous, le sentier littoral par lequel nous sommes arrivés.




Il faut laisser la place au groupe suivant. C'est l'heure de redescendre...


d'enfourcher nos montures et de trouver le moyen de rejoindre le sentier littoral...


Retour par le même chemin, mais avec du vent de face en plus !!
À refaire sans modération !


1 commentaire:

  1. Bravo pour le compte-rendu, nettement plus fourni que le mien! Et merci encore pour la sortie! Et, même pas mal aujourd'hui, ni derrière ni aux genoux...

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