lundi 22 décembre 2014

Notre petite entreprise ne connaît pas la crise...

Avec tous les gens qui partent faire les fêtes dans leur famille, les commandes en confiture affluent. Ceux qui nous réclament du goyavier devront patienter, il ne nous en restait que 500 g au congélo... Pour les autres, il y a quand même du choix.

Un coup d’œil sur le régime du jardin, mouais, il faut encore attendre !


Je décide de partir à l'aventure pour voir ce que la nature a à nous offrir. Je longe une maison qui a tout pour plaire : des avocats,


des letchis et des bananes (mon régime me semble très ridicule à côté)


et des mangues à 1 m du sol ! Le pire, c'est que la moitié ne va pas être récoltée... C'est incroyable le nombre de fruits que l'on voit se perdre sur les arbres et dans les caniveaux... Et quand on voit le prix au marché, on se dit qu'on n'a pas tout compris.


Il fait chaud, il fait moite, et comme si ça ne suffisait pas, je me rajoute 2 kilos de boue bien collante aux chaussures... dans laquelle viennent se coller les aiguilles de filaos. L'impression de marcher avec un paillasson à chaque pied...


Un bosquet de bambous est complètement effeuillé, la faute aux béliers (ou tisserins gendarmes) qui en ont besoin pour faire leur nid.


D'ailleurs, les dernières pluies ont causé quelques dégâts. Ils n'ont plus qu'à recommencer.


Dire qu'ils font cela simplement avec leur bec !


Qui dit chaleur et humidité dit... champignons !


Mais bon, je me contenterai de les prendre en photos, même si j'adore les mélanges forestiers !


Soudain, un cri caractéristique. Je lève les yeux : un papangue (busard de Maillard) me survole ; c'est une espèce endémique à la Réunion, c'est-à-dire vivant ici uniquement ; population estimée à 200 couples... Espèce protégée !


J'ai eu l'occasion, il y a deux ans, d'en approcher un étonnamment peu farouche :


Me voilà rentrée à la maison. Il faut préparer les fruits. 3 kg de letchis à éplucher (cela donne 1,8 kg de chair et de jus).


On y ajoute 1,5 kg de mangue et 50 % de sucre. Puis on allume le feu de bois. Les bananes données par une amie commencent à mûrir, on en fait aussi une petite fournée, avec du rhum ! Ya plus qu'à attendre que ça confise...


Comme ces pots vont partir en métropole et à Maurice, nous terminons avec de beaux emballages à l'épreuve des parcours en avion.


Et voilà un peu du soleil de la Réunion en pot ! À vos cuillers...

2 commentaires:

  1. Bonjour. Où trouve-t-on vos confitures à la Réunion ?

    RépondreSupprimer
  2. On n'en fait que pour les amis/la famille, par bouche-à-oreille...

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.