lundi 24 février 2014

Rando des drôles de noms

En ce dimanche, après avoir retrouvé les membres de SLP à l'Entre-Deux, nous nous dirigeons vers le début du parcours, sur le massif du Dimitile. La météo est incertaine, mais on voit quand même la côte.
 

Les choses sérieuses commencent tout de suite : oh les beaux escaliers !


Vu la distance et le temps annoncés, on ne s'attend pas à une promenade de santé...


Détrompez-vous !! Ca commence plutôt plat et même parfois, ça descend !!


Le sous-bois est agréable, tapis de feuilles mortes et mousses...


Même les nuages se dissipent pour nous laisser admirer la vue au loin.


Au détour du sentier, une habitation complètement isolée. Et la fameuse "cabane au fond du jardin".


Une anfractuosité sert de refuge à un Ti Bondieu, tout beau tout propre et moussu.


Nous continuons à grimper tranquillement. En regardant vers le haut, ça farine mais rien de bien méchant. Au contraire, ça nous raffraîchit un peu.





Tout à coup, wouaaahhhh !!! La vue sur le Bras de la Plaine !!!


Et en panoramique c'est encore plus beau !


Un autre où l'on voit bien le plateau ; le volcan doit être dans les nuages.


Après les sentiers "Argamasse", "le Doyen", les "Trophées Mondiaux", nous voilà sur "la Cape". Et là, c'est beaucoup moins drôle... Aucun entretien depuis... plusieurs années sûrement !


Nous progressons beaucoup plus lentement. Les ronces nous égratignent un peu partout, les branches nous obligent à marcher comme les échassiers, et les buissons envahissants nous amènent à nous agenouiller... ou ramper... aïe ça pique !


Oui, c'est très joli, un tapis de pétales violets. Un peu moins quand il faut y marcher à 4 pattes pour passer sous les branches... :o))


Ouf ! Nous avons enfin rejoint la piste qui ne sert qu'à quelques 4x4 permettant aux touristes d'accéder facilement aux gîtes. Oui il y a une piste. Mais le randonneur digne de ce nom préfère les sentiers "bruts de décoffrage" aux pistes aseptisées et sans âme !!

L'heure du déjeuner a sonné, ça tombe bien, on n'avait plus de jambes pour avancer ! Pause pique-nique plus que méritée.


On repart, mais on va encore monter un peu, sinon ça ne serait pas drôle ! Le beau temps nous accompagne et nos efforts sont récompensés par les belles vues sur la forêt.


Nous rejoignons un autre sentier au nom amusant. Selon la légende, le nom est dû au fait que les locaux se gavaient des fruits de la passion, très répandus ici, et donc... je vous laisse imaginer la suite !



Après une bonne descente en forêt, nous retrouvons une route forestière pour quelques centaines de mètres.


Nous croisons quelques chasseurs de tangues (petit hérisson local vivant dans la forêt) et leurs chiens, car la chasse est ouverte depuis peu et cette viande en carri a beaucoup de succès...

Puis de nouveau les trophées mondiaux... pendant un instant, on se prend pour des pros de la course de montagne... mais un court instant alors...


 Nous terminons la boucle par le bout de chemin emprunté au début ; belle lumière d'après-midi :


Il recommence à faire chaud, car nous sommes passés de 1 700 m à 700 m d'altitude environ...


Dernier coup d'œil sur la forêt avant de retrouver nos voitures, 7 heures après les avoir quittées... Vivement une bonne douche froide !!

vendredi 21 février 2014

Quand l'appétit va, tout va !

Ce n'est pas moi qui le dis. C'est Obélix !!!
Malgré la chaleur accablante (et pas le moindre misérable nuage pour nous apporter de l'eau de là-haut), avec ma copine Martine, à midi, on a faim !!

Direction la Saline les Bains, un resto ambiance cuisine du monde et Zen, soyons Zen.

Cadre super agréable (on est presque seules) :



Petite fontaine en bambou...


Wouaaah, il y a même un jacuzzi à quelques mètres des tables !!!! (bon, ce midi il était recouvert de sa housse...)

 

Arrêtons de nous extasier. Ce n'est pas ça qui va nourrir son homme ! Qu'est-ce qu'il y a à déguster ???
Des tartares de poisson à diverses sauces, des grillades, des salades... C'est joliment présenté, bien parfumé, et original : pour moi une assiette regroupant un tartare au sésame et basilic, un autre aux amandes et pruneaux, du carpaccio de saumon à la japonaise et une jolie salade de poivrons grillés :

 
Martine, qui avait déjà goûté cette salade, a opté pour le duo de poissons au duo de sauces et de bonnes frites qui croustillent :


Faut digérer maintenant... direction : le bureau climatisé bien sûr !

mardi 18 février 2014

Le monde est petit...

...finalement !
Quand on voit la Réunion depuis l'île Maurice :

 (Photo provenant de mon forum météo préféré)

À gauche le Piton de la Fournaise, à droite le Piton des Neiges. Les 2 îles sont séparées de 230 km. (25 minutes d'avion, 200 euros minimum, le billet le plus cher du monde !)

Ce phénomène ne se produit que très rarement alors, profitez-en !

samedi 15 février 2014

Là-haut, sur la montagne...

Ce matin, je monte au Maïdo repérer le début d'une rando que je vais faire dans 15 jours. Après avoir traversé un peu de grisaille, youpi me voilà au-dessus des nuages ! Et pourtant il est déjà 11 h du matin...


Bon, c'est vrai que la vue sur Mafate n'est pas à la hauteur de sa réputation... Bah, on verra au retour !


J'entreprends la descente sur le bord du rempart ; parfois la terre a disparu et laisse voir de belles dalles de lave.


Après une descente bien raide, je rejoins le sentier qui peut nous faire descendre sur Roche Plate (un "mur" de 900 m de dénivelé avec une pente à 22 %, déjà fait 3 fois, c'est bon pour moi !).
On constate que nos élus ont investi dans des aménagements modernes :


Par moments, une petite trouée me permet de voir le fond du cirque, mais c'est majoritairement bouché.


Les bringelliers sont en fleurs. Leurs feuilles veloutées servaient autrefois de... PQ ! Avant l'arrivée de nos rouleaux à épaisseurs triples et molletonnées...


La descente plus douce rejoint une zone qui n'a pas été épargnée par l'incendie de 2010.


Fidèle au poste et bravant les vents, il est là :


Le sentier fait quelques brèves incursions dans la belle forêt de tamarins des hauts, aux formes torturées :


Je m'arrête au bout d'1h30 de descente. Ce qui est bien en rando, c'est qu'on peut manger sans remords tout plein de trucs qu'on éviterait d'accumuler à d'autres moments : biscuits apéro, gâteaux, fraises séchées, flan au chocolat... et une "tartine" de mon boulanger : une énoooorme tranche de pain multicéréales avec une préparation au thon et poivrons, légèrement gratinée :


Je me suis choisi un petit promontoire à l'écart du sentier (même s'il n'y a personne), et j'attends. Voilà ma vue :


Mais je n'ai pas à attendre beaucoup : 3 minutes s'écoulent et hop ! Comme par magie, le tableau apparaît :


Parfois, j'aperçois même la ligne de crête que je vais devoir remonter :


Je quitte à regret mon havre de paix... faut bien rentrer ! Une belle éclaircie pour voir le fond du cirque :


Sur le retour, on dirait que ça se lève... J'en profite pour user et abuser de la fonction "panoramique" de l'appareil photo :



Au point de vue, effectivement c'est mieux que tout à l'heure.


 Envie de rester là, il fait beau, il fait bon, c'est calme... j'ai même toute la place sous le kiosque !


mercredi 12 février 2014

Vert et frais

On commençait à désespérer... mais ça y est ! On a pu reprendre les randonnées ! 
Même si le circuit n'était pas celui prévu à l'origine. Nous sommes allés dans la forêt des Makes, pour une boucle de 5 heures entre 1 000 et 2 000 m d'altitude, majoritairement dans une très belle forêt de cryptomérias du Japon.
Le sol est tapissé d'aiguilles sûrement tombées lors du cyclone. Les bruits sont atténués.
 

C'était très humide, mais au moins, on respirait et ça sentait bon le résineux ! Quelques chants de tek-tek résonnaient çà et là. Ce sentier est très peu fréquenté.


On a été un peu frustrés au niveau de la vue sur Cilaos et les alentours, mais tant pis ! Ambiance "chien des Baskerville" sans le chien !


On a quand même eu quelques passages ensoleillés qui nous ont bien chauffés, avec une hygrométrie proche des 95 % alors, finalement, le brouillard pour marcher, ce n'est pas si mal !


En arrivant au niveau de la scierie, le sentier avait disparu sous les troncs d'arbres coupés il y a un bon moment... euh... c'est par où ?


Après 15 minutes de crapahutage entre les branches et les souches, on a retrouvé le droit chemin. C'est pas cela qui va nous arrêter !
Vivement la prochaine rando !