lundi 16 septembre 2013

Prom'nons-nous dans les bois...

Ne prenons aucun risque, allons randonner dans la forêt !
"Un chien jouant dans l’eau à la plage de sable noir de St-Paul, au niveau de la Gendarmerie de l’Étang, a été happé par un requin. Son maître a assisté à toute la scène. Le chien, un labrador de 11 ans, rejoignait la plage lors qu’il a été attaqué un requin de la taille d’un dauphin, d’après les témoins. À noter que la plage de sable noir de St-Paul n’est pas protégée par une barrière de corail. Elle est principalement fréquentée par les pêcheurs et les amateurs de voile."

N'oublions pas non plus de préciser que depuis plusieurs jours, l'eau en bord de plage est plus trouble qu'un pastis bien tassé !!


Rien d'étonnant donc, le requin était dans son élément...
Vous vous baigneriez dans le Nil (avec ses fameux crocodiles) ou dans l'Amazone (avec ses fameux  piranhas) ?? Non, alors...

Donc pour ne prendre aucun risque, je fais comme tous les Créoles (qui pour bon nombre d'entre eux ne savent pas nager), je me tourne vers la montagne ! Effectivement, là, pas de bêtes sauvages dangereuses ! Pas d'insecte venimeux ! Le paradis sur Terre quoi !

Je retrouve 5 membres de l'asso SLP à Ste Marie, l'occasion pour moi de découvrir une statue de Gandhi que je n'avais jamais vue. La journée s'annonce sous de bons auspices : paix, tranquillité, nature...


Nous montons 30 minutes en voitures avant d'atteindre le parking. Puis nous nous enfonçons dans cette superbe forêt. Les premières orchidées de la saison commencent timidement à fleurir. Elles sont tellement minuscules (la fleur ne doit pas dépasser les 5 mm) que même en Super Macro, j'ai du mal à faire la mise au point !


Toutes les autres que nous croiserons ne sont encore qu'en boutons, mais il y en a une flopée !



Tant pis, nous nous rabattons sur le "mégavégétal" : les innombrables troncs d'arbres, couchés par les vents cycloniques, mais qui ont su se marcoter et repartir de plus belle !


Pendant la première heure de marche, c'est aussi le règne des fougères et des mousses (et encore, nous sommes en saison sèche !).


Il est parfois difficile de distinguer le sentier proprement dit.


Une sortie Indiana Jones, ça change !


Ensuite, nous arrivons dans la partie où ces arbres énormes s'amusent à nous barrer le chemin. L'occasion de travailler un peu plus ses cuisses, sous peine de s'assommer...


Non je ne suis pas dans une grotte, seulement sous le tronc (ou les branches, on ne sait plus trop !)


Il n'y a pas que des arbres horizontaux, il y en a aussi des verticaux !


On se sent vraiment tout petit...


Ça part  dans tous les sens, ça se croise, ça s'appuie...


Quel enchevêtrement majestueux !


Un peu de répit pour nos cuisses (ou pour nos fronts, certains s'étant inévitablement cognés...), voilà une partie de tamarins blancs des hauts et de fougères...



Devinette : mais qu'est-ce que c'est ?


En voilà deux autres... ça vous aide ? Non ???


Ce sont juste les troncs coupés de fougères arborescentes. Oui c'est vraiment bizarre... mais très utile pour mettre les pieds quand autour il n'y a que de la boue.

Au bout de 2 bonnes heures, une trouée nous permet de voir le rempart d'en face. On y distingue des éboulis et des cascades (pour ceux qui ont des yeux de lynx).



Petite pause grignotage, puis on continue l'ascension, dans un calme que seuls viennent troubler quelques chants de tek-teks ou de zoizo la vierge (impossibles à photographier car trop vifs).

Nous nous prosternons pour passer sous les arbres qui disparaissent sous les plantes épiphytes.


Un autre point de vue nous permet de voir la capitale Saint-Denis et l'océan. Dans le fond, la rivière des Pluies, qui porte mal son nom aujourd'hui !!


Et enfin, à midi pile (quel timing !!) nous voilà au point de vue, but de la rando : la vue sur le cirque de Salazie et le Piton des Neiges, avec sa barbichette de nuages. Tout simplement splendide (le coin étant plus réputé pour sa pluviométrie)...


Nous nous arrêtons une bonne heure pour reprendre des forces et en prendre plein les yeux. On voit qu'il fait beau même au volcan.


Puis nous longeons un moment le sommet du rempart envahi de bambous calumets.


Il nous restera plus qu'à redescendre pendant deux bonnes heures pour retrouver nos voitures.


Nous serions bien restés plus longtemps dans cet havre de paix, sentant bon la mousse et la chlorophylle, très peu fréquenté des randonneurs... mais les meilleures choses ont une fin ! Nous devons revenir à la vraie vie...!

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